Val-d'Oise: cent kilos de cannabis retrouvés dans une école

Cent kilos de cannabis ont été découverts vendredi dans une école de Bezons dans le Val-d'Oise - BFMTV
Cent kilos de cannabis ont été découverts vendredi dans une école de Bezons dans le Val-d'Oise, où deux personnes ont été interpellées, a appris l'AFP de source policière. La drogue a été retrouvée dans "le groupe scolaire Louise Michel", a indiqué la préfecture du Val-d'Oise, sans autres précisions.
Deux interpellations ont eu lieu sur place, selon une source policière. Selon les premiers éléments, il y a eu "deux découvertes" en "deux lieux distincts" de l'école, a ajouté cette source. La police judiciaire parisienne est chargée de l'enquête.
Pour la députée Fiona Lazaar (LREM), cette saisie montre que "le travail de fond mené par les forces de l'ordre paye", mais qu'il ne faut pas "baisser la garde".
"Alors que le Ministre prépare un plan de lutte contre les trafics de stupéfiants qui doit être présenté en juillet, je lui ai rappelé ce soir encore l'importance de maintenir les efforts à Bezons et Argenteuil", a-t-elle écrit dans un communiqué annonçant la découverte de la drogue.
"Je me réjouis que la police nationale fasse son travail contre le trafic qui touche notre ville. Nous alertons l'Etat depuis de nombreuses années à ce sujet, donc c'est une satisfaction", a indiqué de son côté à BFMTV le maire de Bezons, Dominique Lesparre.
Ce n'est pas la première fois qu'une infrastructure publique sert de lieu de stockage. En novembre 2017, un camion transportant 500 kg de cannabis en provenance d'Espagne avait été intercepté par les douanes au moment où il entrait dans le centre technique municipal (CTM) de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Trois hommes soupçonnés d'être impliqués dans ce trafic, et dont l'un travaillait pour la mairie, avaient été mis en examen et écroués.
À quelques kilomètres de là, ce sont onze kilos de cocaïne, 15.000 euros en espèces, un gilet pare-balles volé à la police et plusieurs armes qui avaient été retrouvés dans le centre technique municipal (CTM) de Bagnolet en 2013. Sept personnes jugées en 2014 dans cette affaire avaient été condamnées à des peines allant jusqu'à huit ans de prison ferme.