BFMTV
Police-Justice

Une semaine après l'accident de Pierre Palmade, quel est l'état de santé des victimes?

placeholder video
Le conducteur, son fils de 6 ans et sa belle-soeur enceinte de 7 mois ont été grièvement blessés dans l'accident provoqué par Pierre Palmade. Toujours hospitalisées, les victimes restent dans un état grave.

Leur avocat, Me Mourad Battikh, l'a répété à de multiples reprises: les victimes sont "dévastées" par les conséquences de l'accident de la route survenu le 10 février et provoqué par Pierre Palmade qui conduisait sous l'emprise de la cocaïne.

Une semaine après la collision, leur bilan de santé reste lourd. Selon les informations de BFMTV, l'homme qui était au volant de la voiture percutée souffre de multiples fractures. Son pied gauche est très abîmé et, de l'avis des médecins, il aura probablement du mal à remarcher.

Six opérations

Son larynx a été écrasé lors du choc, tandis que ses organes vitaux ont été grièvement touchés. Ce père de trois enfants, dont un âgé de 6 ans qui était également présent dans la voiture, a dû être opéré six fois, une septième intervention reste à venir.

Son fils - qui était assis à l'arrière - souffre de vertiges et est encore sous le choc psychologique du violent accident. Selon nos informations, il ne pourra plus jamais parler et manger comme avant.

Des analyses complémentaires sur le bébé

Enfin, les jours de la belle-soeur du conducteur, qui était enceinte de 6 mois, "ne sont plus en danger", indique ce vendredi le parquet de Melun dans un communiqué de presse. Cette femme de 27 ans a perdu son bébé à son arrivée à l'hôpital, où elle a dû subir une césarienne en urgence.

"L'autopsie réalisée n'a pas permis d'établir si cet enfant était né vivant. Une expertise complémentaire a été ordonnée sur ce point", précise le procureur de Melun.

En fonction du résultat de ces analyses, l'enquête pourrait être requalifiée. A ce stade, l'instruction judiciaire est menée sous les chefs "d'homicide involontaire" et "blessures involontaire par un conducteur sous l'emprise de stupéfiants". S'il apparaît que le nourrisson n'est pas né viable, le chef "d'homicide involontaire" pourrait être abandonné. Un débat juridique devra avoir lieu sur ce point épineux.

Dominique Rizet avec AL