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Police-Justice

Une mère de famille radicalisée et de retour de Syrie interpellée à Roissy

Une mère de famille radicalisée et de retour de Syrie interpellée à Roissy (illustration).

Une mère de famille radicalisée et de retour de Syrie interpellée à Roissy (illustration). - Stéphane de Sakutin - AFP

Une mère de famille d'une trentaine d'années a été interpellée lundi soir à l'aéroport de Roissy, au nord de Paris. Elle était partie en Syrie en 2014 pour rejoindre son compagnon et leurs quatre enfants.

Une mère de famille d'une trentaine d'années a été interpellée lundi soir à l'aéroport de Roissy, au nord de Paris, où elle venait d'arriver de Turquie. Jihane Makhzoumi avait quitté Villefontaine, en Isère, en août 2014 avec son compagnon Eddy Leroux, converti à l'islam sous le prénom de Zayed. Le couple avait rejoint la frontière turco-syrienne via la Suisse en compagnie de trois enfants nés de leurs précédentes unions, âgés de 5 à 7 ans - et de leur bébé d'un mois et demi.

Une enquête préliminaire avait été ouverte en octobre 2014 par la section antiterroriste du parquet de Paris pour association de malfaiteurs et le parquet antiterroriste avait été avisé en août dernier que Jihane Makhzoumi cherchait à quitter la zone irako-syrienne. 

On ignore ce qu'est devenu Eddy Leroux

La jeune femme est arrivée à Roissy à 21h30 en compagnie de ses trois enfants. Deux des enfants, âgés de sept et cinq ans, devraient être remis à leur père, son précédent compagnon. Le petit garçon de deux ans qu'elle a eu avec Eddy Leroux devrait faire l'objet d'un placement. La fille d'Eddy Leroux n'était pas avec eux dans l'avion. 

Quant à Eddy Leroux lui-même, on ignore ce qu'il est devenu. "Il y a eu une suspicion de décès en août 2015 mais ça n'a jamais été confirmé", explique une source proche de l'enquête. Eddy Ledoux était parti "en essayant de brouiller les pistes, en faisant croire qu'il était au Maroc", avait à l'époque dénoncé la procureure de la République d'Orléans, où était instruite une plainte pour "soustraction de mineur par ascendant" déposée par la mère de sa fille.

C.V. avec AFP