Un professeur de badminton d'Ille-et-Vilaine mis en examen pour "viols sur mineurs", six victimes identifiées

L'homme, âgé de 32 ans, enseigne le badminton au club de Fougères (Ille-et-Vilaine). Face aux enquêteurs, il a reconnu des faits de viols et d'agressions sexuelles, commis entre 2022 et mai 2025.

Trois ans d'abus et six victimes recensées. En Ille-et-Vilaine, un professeur de badminton a été mis en examen pour des viols et agressions sexuelles sur mineurs le 28 mai dernier, a appris BFMTV.com de source judiciaire, confirmant une information de Ouest-France.

Le mis en cause, âgé de 32 ans, enseignait le badminton au sein du Badminton club du Pays de Fougères, une ville située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Rennes.

Les faits qui lui sont reprochés sont lourds. Il est soupçonné d'avoir agi entre 2022 et mai 2025, et d'avoir notamment imposé des fellations à des adolescents pendant leur sommeil. Une vidéo de ce type d'agissement a par ailleurs été retrouvée sur son téléphone.

L'homme reconnaît les faits

Le trentenaire aurait également demandé à plusieurs garçons des photos d'eux dénudés, et en aurait lui-même photographié alors qu'ils prenaient leur douche ou qu'ils dormaient. Enfin, il aurait proposé à plusieurs reprises à ces mineurs de dormir avec lui, nus.

Au total, "à ce jour", précise le procureur de Rennes Frédéric Teillet, six victimes ont été identifiées. Entendu par les enquêteurs, l'entraîneur a reconnu les faits.

L'homme a été mis en examen de nombreux chefs: "viols sur mineurs", "agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans par personne ayant autorité", "sollicitation d’un mineur par un majeur pour la diffusion ou la transmission de son image à caractère pornographique", "voyeurisme sur mineur", "acquisition ou détention d’images pédopornographiques", et "corruption de mineurs", indique le parquet de Rennes. Il a par ailleurs été placé en détention provisoire.

Les investigations suivent leur cours aux mains des gendarmes de la communauté de brigades de Fougères et de la Brigade de recherches de Vitré.

Elisa Fernandez