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Police-Justice

Un homme interpellé et placé en garde à vue après l'agression du maire de Villeneuve-de-Marc

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Un homme suspecté d'être l'agresseur du maire de Villeneuve-de-Marc a été arrêté dans la matinée ce vendredi 8 août, a annoncé Bruno Retailleau. Selon les informations de BFMTV, il a été placé en garde à vue.

Un homme soupçonné d'être l'agresseur du maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), a été interpellé dans la matinée de ce vendredi 8 août, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, sur les réseaux sociaux.

"Je salue le travail rapide et efficace des gendarmes de l’Isère. Les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies", a-t-il également écrit.

Le suspect, âgé de 59 ans, a été interpellé sans difficulté vers 11h30 sur la voie publique à Charantonnay (Isère), une commune située à une dizaine de kilomètres du lieu de l'agression, a appris BFMTV auprès du parquet. Il a été placé en garde à vue, celle-ci pouvant durer au maximum 48 heures.

Un "litige" entre le suspect et la municipalité

L'édile de la commune iséroise, âgé de 63 ans, avait été hospitalisé après une agression violente devant son domicile ce mercredi 6 août. Gilles Dussault présentait trois plaies "dont deux au thorax et une plaie défensive", selon le parquet.

Son pronostic vital n'est plus engagé et 15 jours d'interruption temporaire de travail lui ont été ordonnées. Son fils a lui aussi été attaqué. L'agresseur avait quant à lui pris la fuite et était depuis recherché.

Une enquête a été ouverte pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "violences aggravées". Le parquet de Vienne avait annoncé qu'un "litige" qui durait "depuis plusieurs mois" opposait la municipalité au suspect sur des "questions d'urbanisme et de travaux réalisés" par le suspect "sans autorisation".

L'agression de l'élu, d'une rare violence, avait rapidement soulevé l'indignité de la classe politique française. Le président de la République Emmanuel Macron avait qualifié l'acte de "lâche". "Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés."

Boris Kharlamoff et Juliette Moreau Alvarez