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Police-Justice

"Un casier très chargé": un détenu évadé en Lorraine arrêté après deux mois de cavale

Illustration du Raid.

Illustration du Raid. - DENIS CHARLET © 2019 AFP

Un détenu qui s'était évadé d'une unité hospitalière à Nancy le 11 juin a été retrouvé et arrêté ce 6 août 2025 à Woippy (Moselle). Il s'était enfui en passant à travers les barreaux de la fenêtre de sa chambre.

Un détenu "au casier très chargé", qui s'était évadé d'une unité hospitalière sécurisée à Nancy, a été arrêté près de Metz après près de deux mois de cavale, selon une information obtenue ce jeudi 14 août auprès du parquet.

L'homme, né en 1993, a été arrêté le 6 août dans le cadre d'une opération en présence du Raid à Woippy, a déclaré le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard, confirmant une information de L'Est républicain.

Il a été placé en détention provisoire et sera jugé le 26 septembre pour ces faits, a-t-il ajouté. Il encourt cinq ans de prison, en plus de la peine qu'il purge depuis le début de l'année.

Condamné à trois ans de prison

Le détenu s'était évadé le 11 juin de l'unité hospitalière sécurisée interrégionale (UHSI) de Nancy, où il était pris en charge.

L'homme, libérable en janvier 2028, avait été condamné en février par la cour d'appel de Metz à trois ans d'emprisonnement pour des faits de vol aggravé.

"Il est essentiellement connu pour des faits d'atteinte aux biens, mais également des infractions routières, des infractions d'outrage, usage de stupéfiants, violences", avait alors indiqué Clara Ziegler, procureure de la République adjointe de Nancy.

L'homme était passé entre les barreaux

Selon le journal local, le détenu, était parvenu "à écarter les barreaux" et avait ensuite sauté par la fenêtre de sa chambre, au premier étage de l'établissement, qui n'avait jamais connu d'évasion en 20 ans d'existence.

Il s'était enduit le corps d'un gel afin de faciliter son passage entre les barreaux, selon le quotidien.

Pendant sa cavale, l'homme a en outre fait l'objet d'une plainte pour menaces de mort de la part de sa compagne, menaces proférées avant et après son évasion, selon Thomas Bernard.

A.B avec AFP