Triple homicide dans l'Isère : le père avait été condamné pour violences conjugales

Dans l'après-midi, ce jeudi, la rue Francisque Bonnier était bouclée après une macabre découverte : une mère et ses deux enfants assassinés. - -
• Qu’est-ce qui s’est passé ?
Mercredi soir, une proche de la famille, la grand-mère des enfants d'après Europe 1, inquiète de ne pas avoir des nouvelles, appelle la police. Les premières recherches ne donnent rien. Jeudi matin, vers 9h30, les policiers se rendent au domicile de la famille. Ils découvrent deux fillettes de trois mois et cinq ans, mortes dans un congélateur et un réfrigérateur. Dans une autre pièce gisait leur mère, morte elle aussi, probablement blessée à l'arme blanche d'après Le Dauphiné libéré.
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• Quelles sont les pistes ?
"L’auteur des faits est recherché", a déclaré le procureur de Grenoble. Il n’a toutefois pas fait confirmé qu’il s’agit du père des fillettes. "Si on arrive à déterminer avec qui la mère vivait, cette personne va nous intéresser", a précisé quant à elle une source proche de l'enquête, appelant elle aussi à la prudence quant à la piste du drame familial, envisagée entre autres scénarios.
Selon Europe 1, les deux parents seraient âgés de 26 ans. Le père, âgé de 26 ans, est connu de la police pour violence conjugale, d'après le Dauphiné Libéré. Une information confirmée dans la soirée par le procureur de la République de Grenoble, qui indique que l'homme avait été "condamné pour des violences sur la victime" à 4 mois de prison avec sursis.
Un voisin témoigne au micro de BFMTV:
• Que va-t-il se passer maintenant ?
Prochaine étape : les corps seront autopsiés vendredi. Mais "les constatations vont être longues", a précisé une source. "La police scientifique était sur place dès 9h30", confie un témoin contacté par BFMTV.com. Les enquêteurs de la police judiciaire étaient encore dans l'appartement vers 16h30 pour effectuer des prélèvements dans l'appartement. "La rue est toujours bloquée, on ne peut pas trop sortir", a expliqué le même témoin.
Une enquête criminelle pour homicide volontaire aggravé a été confiée à la police judiciaire de Lyon. "Et je me suis dessaisi au profit du parquet de Grenoble", a ajouté le procureur.