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Police-Justice

Tricastin: trois mois avec sursis pour 29 militants de Greenpeace

La centrale du Tricastin, dans la Drôme, au matin de l'action des militants de Greenpeace, le 15 juillet 2013.

La centrale du Tricastin, dans la Drôme, au matin de l'action des militants de Greenpeace, le 15 juillet 2013. - -

Le 15 juillet 2013, ils avaient pénétré dans la centrale nucléaire dans le but d'en pointer les "failles de sécurité". Pour EDF, plaignant dans cette affaire, il ne s'agissait que d'une "opération de communication".

Vingt-neuf militants de Greenpeace s'étaient introduits, en juillet 2013, sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin, dans la Drôme. Pour cette action coup de poing, ils ont été condamnés ce jeudi à trois mois de prison avec sursis.

C'est moins que les peines de 6 mois à un an requises à leur encontre lors de l'audience, le 14 janvier dernier. Tous étaient poursuivis pour "violation de domicile" et "dégradations en réunion", délits passibles de 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende.

L'un d'eux, également mis en cause pour avoir bousculé un gendarme lors de l'opération, a été relaxé pour ces faits. Le procureur avait requis à son encontre un an d'emprisonnement avec sursis.

Dénoncer "les failles de sécurité"

Les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, à l'aube du 15 juillet 2013. Ils avaient ensuite cadenassé des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre.

Greenpeace avait dit ainsi vouloir "pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire". EDF, plaignant dans cette affaire, avait pour sa part dénoncé une "opération de communication qui ne prouve strictement rien".

M. T. avec AFP