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Police-Justice

Tous les hommes d'une entreprise convoqués pour des prélèvements ADN après des menaces de mort

Plusieurs dizaines de salariés ont déjà reçu leur convocation à un prélèvement buccal d'ADN. (Photo d'illustration)

Plusieurs dizaines de salariés ont déjà reçu leur convocation à un prélèvement buccal d'ADN. (Photo d'illustration) - Mehdi Fedouach - AFP

Uniquement les salariés masculins de l'entreprise sont concernés.

Dans le cadre d'une enquête ouverte après la réception de plusieurs lettres de menaces de mort, plusieurs dizaines de salariés hommes du groupe de presse Prisma ont été convoqués par la police afin de se soumettre à des prélèvements ADN, révèle Le Parisien ce mercredi.

En juillet 2017, une lettre anonyme contenant une balle avait été envoyé à la direction, avant une seconde en octobre contenant une cartouche de fusil, puis plusieurs messages de menaces adressés aux salariés en janvier dernier.

Après une plainte déposée à la réception de la première lettre, une enquête préliminaire a été ouverte pour "menaces de mort", détaille le quotidien. Une trace génétique a pu être isolée sur des courriers envoyés en juin, menant à la décision d'effectuer des prélèvements ADN parmi les 350 salariés hommes du groupe.

Incertitude sur le nombre de salariés concernés

Un communiqué du secrétariat général de l'entreprise, relayé par Le Parisien, assure que "les ADN collectés seront ensuite détruits" dès la clôture de l'enquête et "ne seront pas conservés dans les bases de données de la police".

Ce prélèvement, par voie buccale, devrait concerner "la totalité des salariés masculins en CDI à Prisma" selon la Lettre A, média spécialisé dans l'actualité politique et médiatique, puis les contrats plus courts et anciens salariés. Toutefois, Le Parisien rapporte qu'une source proche de l'enquête n'a pas confirmé que les prélèvements ADN concerneraient tous les employés.

L.A.