Prise d'otages : un ancien négociateur du Raid décrypte les premières informations

La demande du preneur d'otage, qui réclame la présence du RAID, peut paraître surprenante. Pour Laurent Combalbert, cela peut signifier qu'il s'agit "d'un braquage qui a mal tourné". Encore, explique-t-il, "le preneur d'otages s'est retranché pour se protéger". La décision de dépêcher le Raid sur place dépend de la Direction générale de la police. Le GIPN qui dispose aussi de négociateurs paraît pour l'instant mieux placé pour négocier une issue sans violence.
Les événements se sont accélérés
Parmi les mesures préventives prises par les forces de l'ordre, on note l'évacuation des zones sensibles comme le lycée situé à proximité. L'établissement d'un cordon de sécurité est également nécessaire. Pour Laurent Combalbert, "la situation n'est pas désespérée", car souligne-t-il, "il n'y a pas de blessé". Pour lui, le preneur d'otages se serait laissé dépasser par les événements, qui se sont accélérés, dès le premier coup de feu entendu ce matin.