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Terrorisme

Notre-Dame: l'homme n'avait pas "donné de signes de sa radicalisation"

Un gendarme devant Notre-Dame de Paris le 6 juin 2017

Un gendarme devant Notre-Dame de Paris le 6 juin 2017 - Bertrand Guay-AFP

L'homme qui a attaqué un policier mardi devant Notre-Dame à Paris n'avait pas "donné de signes de sa radicalisation" et "toutes les indications" confirment la thèse "d'un acte isolé", a déclaré ce mercredi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

"Aucun signe de sa radicalisation"

L'agresseur "n'avait, à aucun moment, donné de signes de sa radicalisation", a-t-il déclaré sur RTL, soulignant cependant n'avoir "pas plus d'éléments d'enquête que cela". 

Interrogé sur l'hypothèse d'une radicalisation cachée, le porte-parole a affirmé que "dès les premiers instants de son attaque, les mots qu'il a prononcés ont permis de classer cet attentat parmi les attentats terroristes".

L'agresseur, âgé de 40 ans, qui a attaqué le policier avec un marteau, a revendiqué être "un soldat du califat", un terme utilisé pour désigner le califat autoproclamé en juin 2014 de l'organisation jihadiste Daesh, selon une source proche de l'enquête.

La thèse "d'un acte isolé"

L'assaillant était inscrit depuis 2014 comme doctorant en sciences de l'information de l'université de Lorraine, à Metz, a-t-on appris mardi soir de source proche de l'enquête. Il a été blessé au thorax par des tirs de riposte et hospitalisé.

"Toutes les indications confirment" la thèse "d'un acte isolé", a déclaré Christophe Castaner, ajoutant que cela "montre bien toute la difficulté à laquelle nous sommes confrontés sur ce terrorisme-là". 

"On voit bien que lorsqu'il s'agit d'un acte de ce type-là, il est très difficile à anticiper. Par contre, la réaction de nos forces de police a été immédiate, efficace et elle mérite d'être saluée", a poursuivi le porte-parole, par ailleurs candidat aux législatives.

Quant au policier blessé, Christophe Castaner a indiqué qu'il était "suivi" par les services de soin et "évidemment accompagné". "Le ministre de l'Intérieur a su se mobiliser et être présent", a-t-il dit, sans plus de précisions. Âgé de 22 ans, le policier, légèrement blessé au cou, a été hospitalisé après l'agression. 

C.H.A. avec AFP