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Terrorisme

Filière jihadiste de Trappes: deux hommes mis en examen et écroués

Deux hommes soupçonnés d'appartenir à la filière jihadiste de Trappes ont été mis en examen et écroués. (Photo d'illustration)

Deux hommes soupçonnés d'appartenir à la filière jihadiste de Trappes ont été mis en examen et écroués. (Photo d'illustration) - AFP

Deux hommes ont été mis en examen et écroués, pour association de malfaiteurs terroriste et financement d'une entreprise terroriste. Ils sont soupçonnés d'appartenir à une filière jihadiste de Trappes.

Deux des trois hommes arrêtés mardi à Trappes dans les Yvelines, soupçonnés d'avoir participé au financement des activités d'un cadre français membre de Daesh, ont été mis en examen à Paris et écroués, a-t-on appris de source judiciaire ce dimanche.

Les trois suspects, âgés de 28 à 32 ans, avaient été arrêtés mardi par la DGSI (Direction générale de la sécurité extérieure). L'un d'entre eux a été relâché, tandis que les deux autres ont été mis en examen par les juges d'instruction pour association de malfaiteurs terroriste délictuelle et financement d'une entreprise terroriste, a précisé la source.

Les deux hommes ont ensuite été placés en détention provisoire. Ces mises en examen sont intervenues dans le cadre d'une information judiciaire ouverte au pôle antiterroriste, sur une filière d'acheminement de jihadistes depuis la ville de Trappes.

Walid Hamman, figure de cette filière, tuée en décembre

L'une des figures de cette filière, Walid Hamman, 32 ans, a été tué le 4 décembre par une frappe de la coalition internationale, avec deux autres cadres de l'organisation jihadiste, avait annoncé le département de la Défense américain. D'après le Pentagone, les trois hommes travaillaient ensemble "pour mettre au point des attentats en Occident". 

Proche d'Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attentats du 13 novembre 2015, Walid Hamman, avait été condamné par défaut en Belgique à cinq ans de prison en juillet 2016 lors du procès de la cellule de Verviers, démantelée dix-huit mois plus tôt.

A.Mi avec AFP