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Terrorisme

Attaque à Paris: 9 minutes pour abattre l'assaillant, la réactivité de la police saluée

L'attaque au couteau à Paris aura duré en tout et pour tout 9 minutes

L'attaque au couteau à Paris aura duré en tout et pour tout 9 minutes - Geoffroy Van der Hasselt - AFP

Entre le premier appel passé à police-secours, à 20h47, et la neutralisation du terroriste, moins de 10 minutes se sont écoulées, ce samedi soir, lors de l'attaque au couteau à Paris.

C'est un nouveau drame qui a frappé Paris en son cœur, ce samedi soir. Un homme armé d'un couteau a attaqué au hasard des passants de la rue Monsigny, dans le 2e arrondissement. Une personne a été mortellement touchée, et au moins quatre autres ont été blessées, dont deux gravement, avant que le terroriste ne puisse être abattu par les forces de l'ordre. Laissant ce quartier très animé de la capitale sous le choc. Et rappelant aux Parisiens les sombres heures des attentats de janvier et novembre 2015.

Si cette nouvelle attaque terroriste, revendiquée par Daesh, sème de nouveau l'effroi, nombreux sont ceux à saluer la manière dont les forces de l'ordre ont pu réagir face aux événements. Car il aura fallu moins de dix minutes aux policiers pour se rendre sur place et mettre hors d'état de nuire l'agresseur. Une éternité, pour les victimes. Mais le signe d'une efficacité certaine, mise en avant par l'exécutif.

Un premier appel au "17" à 20h47

En effet, un premier appel a été passé au "17" à 20h47, selon le récit établi par le Premier ministre Edouard Philippe. "Dans les cinq minutes", les policiers étaient sur place et "moins de neuf minutes" après, l'auteur de l'attaque était abattu. Une "exceptionnelle réactivité" à laquelle le chef du gouvernement a tenu à rendre hommage, et qui a évité, selon lui, "un bilan plus lourd". Juste avant lui, le président Emmanuel Macron avait pour sa part félicité les policiers pour leur "courage".

Au-delà de la rapidité, le "sang-froid" des membres des forces de l'ordre a également été souligné ce samedi soir. C'est notamment ce qu'a fait Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, en référence à la tentative qui a été menée de neutraliser le terroriste à l'aide d'un pistolet de type taser, avant d'user d'une arme létale.

Tous ont bien sûr accordé leurs premières pensées à la famille du passant tué, ainsi qu'aux proches des victimes gravement blessées, actuellement hospitalisées en "urgence absolue".

Jérémy Maccaud avec AFP