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Terrorisme

Arrestation en Autriche de deux personnes en lien avec les attentats de Paris

Deux personnes en lien avec les attentats de Paris ont été arrêtées, indique mercredi le parquet de Salzbourg.

Deux personnes soupçonnées de lien avec les attentats jihadistes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre ont été arrêtées dans un foyer de migrants de Salzbourg, dans l'ouest de l'Autriche, a annoncé mercredi le parquet autrichien.

"Deux personnes en provenance du Moyen-Orient ont été arrêtées ce week-end", a indiqué un porte-parole du parquet de Salzbourg, Robert Holzleitner. "Des vérifications sont en cours concernant un possible lien avec les attentats de Paris", a-t-il ajouté.

Les deux individus, "soupçonnés d'appartenir à une organisation terroriste", ont été interpellés dans un centre d'accueil de migrants de Salzbourg, a-t-il précisé.

Selon le site du journal Kronen Zeitung, les deux suspects seraient de nationalité française et seraient arrivés en Autriche en octobre depuis la Syrie en compagnie d'auteurs des attentats, munis de faux papiers syriens.

L'information ayant mené à ces arrestations émanerait d'une agence de renseignement étrangère, selon le quotidien autrichien. Le parquet a refusé de confirmer la nationalité des suspects. Le ministère de l'Intérieur autrichien et la police autrichienne n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

Six des neufs assaillants identifiés

Un homme de 29 ans a été interpellé mardi matin en région parisienne et placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts.

A ce jour, l'enquête française a permis d'identifier six des neuf assaillants du Stade de France, à Saint-Denis, en banlieue parisienne, ainsi que de la salle de concert du Bataclan et de bars et de restaurants du centre de Paris. Reste à mettre un nom sur deux des trois kamikazes du Stade de France, arrivés de Syrie avec de faux passeports parmi les migrants affluant en Europe, et sur un troisième homme, qui a probablement participé aux tueries à Paris avant de mourir en kamikaze, la semaine suivante, aux côtés du jihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques, et de sa cousine pendant l'assaut donné par la police le 18 novembre à Saint-Denis.

Salah Abdeslam, homme le plus recherché d'Europe

Dans le cadre de l'enquête sur ces attentats, deux hommes ont déjà été mis en examen en France, soupçonnés d'avoir fourni à Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attaques, un logement de repli à Saint-Denis. Mais ces délinquants ne semblent pas mis en cause pour avoir préparé ou participé directement aux attentats en France.

En Belgique, huit hommes, qui semblent intéresser plus directement l'enquête, avaient été inculpés et incarcérés. Un Belge, qui aurait pu participer au repérage des cibles des attentats, avait été arrêté en Turquie. Salah Abdeslam, un Français de 26 ans, soupçonné d'avoir eu au moins un rôle-clé de logisticien, et qui est visé par un mandat d'arrêt international, est toujours en fuite.

la rédaction avec AFP