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Terrorisme

Après les attentats de janvier, des rues porteront le nom de la policière tuée 

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Près d'un an après la mort de la policière Clarissa Jean-Philippe, tombée sous les balles d'Amedy Coulibaly le 8 janvier à Montrouge, cette commune ainsi que celle de Carrières-sous-Poissy, où résidait la jeune femme, ont décidé de baptiser l'une de leurs rues du nom de la victime, ont-elles indiqué mardi.

Dans la commune à l'ouest de Paris où elle habitait, Carrières-sous-Poissy (Yvelines), les élus ont décidé à l'unanimité de rebaptiser le square Aristide-Briand de son nom.

"C'est un endroit qui se trouve sur les bords de Seine, exactement là où elle vivait, et où elle aimait aller faire son jogging", a indiqué le maire de Carrières, Christophe Delrieu (DVD).

En hommage à la jeune policière

Une plaque avec la photo de la jeune femme et sa biographie sera apposée dans le square, qui doit être inauguré le 8 ou le 9 janvier, selon les disponibilités de sa famille, a poursuivi le maire. A Montrouge (Hauts-de-Seine), au sud de Paris, l'avenue de la Paix, où la policière avait été tuée, sera rebaptisée "Avenue de la Paix - Clarissa Jean-Philippe", selon une délibération du conseil municipal prise la semaine dernière.

Âgée de 26 ans, Clarissa Jean-Philippe était originaire de Sainte-Marie (Martinique), où une statue en sa mémoire a été dévoilée en août. La jeune femme s'était installée dans la région parisienne depuis 2008. Elle a été exécutée une semaine avant de recevoir son diplôme de policière municipale.

A.-F. L. avec AFP