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Terrorisme

13-Novembre: Éric Dupond-Moretti visite la salle d'audience d'un "procès historique"

Longue de 45 mètres et pouvant accueillir 550 personnes, cette salle a été construite spécialement pour le procès, qui s'ouvrira ce mercredi.

Le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a visité ce lundi la salle d'audience du procès "historique" des attentats du 13 novembre 2015, qui s'ouvre mercredi devant la cour d'assises spéciale de Paris.

"C'est un procès historique qui s'ouvre, c'est le procès de tous les superlatifs: 53 mètres de dossier linéaire, des milliers et des milliers d'heures de travail, 1800 parties civiles, des associations de victimes, 20 accusés...", a énuméré le ministre de la Justice devant la presse, sur les marches du palais.

Il venait de longuement visiter la salle d'audience de 45 mètres de long aux 550 places construite spécialement pour le procès, dans la salle des pas perdus de l'historique palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité.

"Le plus long procès de notre histoire"

Il était notamment accompagné du Premier président de la cour d'appel de Paris Jean-Michel Hayat, du procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, du président du tribunal judiciaire de Paris Stéphane Noël, du procureur de Paris Rémy Heitz, et de la déléguée interministérielle à l'aide aux victimes Frédérique Calandra.

"C'est 10 millions d'euros d'investissement pour le ministère de la Justice, c'était absolument indispensable. C'est un marathon judiciaire qui va s'ouvrir pendant neuf mois, le plus long procès de notre histoire", a aussi dit Éric Dupond-Moretti, ajoutant un "mot d'encouragement" aux magistrats, avocats et forces de l'ordre qui prendront part au procès.

"C'est un procès qui intéresse au premier chef les victimes, mais aussi l'ensemble de nos compatriotes. La France entière va regarder ce procès, le monde entier va regarder ce procès", a aussi déclaré le ministre.

"C'est l'occasion pour notre justice de réaffirmer qu'elle fonctionne avec un certain nombres de règles intangibles, qui distinguent la civilisation de la barbarie, et il est important de le redire", a-t-il conclu.

F.B. avec AFP