Supporter corse blessé: le préfet de la Marne prend la défense des policiers

"Non à la calomnie, oui à la justice et à la vérité." Le préfet de la Marne a réagi vivement vendredi après les accusations lancées la veille par Maxime Beux, un supporter corse blessé en marge du match Reims-Bastia. Dans un communiqué, Denis Conus "déplore et regrette tout ce qui met en cause l'action des forces de l'ordre sans preuve alors qu'une enquête judiciaire est en cours".
Jeudi, Maxime Beux, un jeune corse de 22 ans, racontait avoir été, lui et des amis supporters, "provoqués", puis "pourchassés" avant de tomber "dans un véritable guet-apens" lancé par les policiers de la BAC de Reims. Lors de cet épisode, un policier lui aurait tiré dessus avec un Flash-Ball. Le jeune homme a perdu l'usage de son oeil gauche.
"J’entends et je lis des propos et des écrits qui calomnient les policiers de Reims qui ont du conduire, dans des circonstances difficiles, une opération de maintien de l’ordre pour rétablir la paix publique", dénonce le préfet de la Marne, rappelant à nouveau qu'"une enquête judiciaire est en cours". Denis Conus s'attaque ensuite aux "graves accusations proférées sans aucune preuve".
"Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose", exprime-t-il de manière virulente. Appelant "au respect" "des femmes et des hommes qui assurent notre paix publique". Et de conclure: "Je fais, faisons, confiance à la justice."