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Soupçons de traite d'êtres humains: les gardes à vue des 2 passagers de l'avion immobilisé sont prolongées

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Les membres de l'équipage ont eux aussi été entendus, mais ils sont ressortis libres, a fait savoir Liliana Bakayoko, l'avocate de la compagnie aérienne.

Les gardes à vue des deux passagers de l'avion cloué au sol à l'aéroport de Châlons-Vatry (Marne) ont été prolongées, ce samedi soir, pour une durée de 24 heures, a appris BFTMV par le parquet de Paris, en charge de l'enquête. L'appareil, un Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines, transportant 303 passagers de nationalité indienne, est immobilisé depuis jeudi en raison de soupçons de traite d'êtres humains.

Les auditions de ces deux passagers se poursuivent donc pour "vérifier et corroborer le soupçon de traite des êtres humains en bande organisée". Ce samedi, leurs gardes à vue ont été prolongées, a fait savoir le parquet de Paris à BFTMV.

Des auditions et des vérifications d'identité ont également été réalisées pour le reste des passagers. Les membres de l'équipage ont eux aussi été entendus, mais ils sont ressortis libres, a fait savoir Liliana Bakayoko, l'avocate de la compagnie aérienne, ce samedi sur BFMTV. "Aucun d'entre eux n'a été placé en garde à vue", a-t-elle précisé.

"Un renseignement anonyme"

Jeudi après-midi, l'Airbus, en provenance de Dubaï, devait faire une simple escale technique dans cet aéroport de la Marne, avant de redécoller pour le Nicaragua. Après "un renseignement anonyme", les autorités, qui soupçonnent que certains des passagers soit victimes de traite d'êtres humains, ont décidé de l'immobiliser.

Une enquête a été ouverte et confiée à la Junalco (Juridiction Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée). Depuis jeudi, les passagers sont confinés dans l'aéroport, transformé par arrêté préfectoral en zone d'attente pour étrangers.

Manon Aublanc