Rugbymen agressés: 2 mis en examen, la thèse du guet-apens confirmée

Deux des cinq jeunes gardés à vue après l'agression à l'arme blanche de trois rugbymen de Clermont-Ferrand vont être mis en examen mardi soir, tandis que se confirme la thèse d'un guet-apens tendu aux joueurs après une altercation dans un bar.

L'hypothèse d'un guet-apens semble se confirmer après l'agression à " la machette et au sabre" de Benjamin Kayser, Julien Pierre et Aurélien Rougerie, samedi soir, alors que les rugbymen de l'ASM rejoignaient leur hôtel dans le centre-ville de Millau, dans l'Aveyron. Deux des cinq jeunes gardés à vue vont être mis en examen ce mardi soir.

Ces deux jeunes hommes, nés en 1992 et 1994, devaient être présentés à un juge d'instruction pour "violence aggravée en réunion avec préméditation", a indiqué mardi Yves Delpérié, procureur à Rodez, lors d'une conférence de presse.

Plusieurs agressions similaires à Millau

Ils font partie des quatre jeunes suspects interpellés dimanche soir après l'agression de joueurs de rugby à coups de machettes et de couteaux survenue vers 3h30 dans la nuit de samedi à dimanche, à la sortie d'un bar de nuit de Millau, dans l'Aveyron. Ils avaient été rejoints en garde à vue par un cinquième jeune âgé de 21 ans, lundi soir.

Tous sont antillais, natifs de la partie française de l'île de Saint-Martin, et résident à Millau, a précisé le procureur. La ville a récemment connu plusieurs agressions similaires à l'arme blanche.

Les trois autres hommes placés en garde à vue devraient en revanche être remis en liberté dans la journée sans poursuites, a précisé le procureur.

D'autres interpellations pourraient intervenir dans les prochains jours, car le groupe des agresseurs comptait une dizaine de personnes.

D. N. avec AFP