Pompier tué à Villeneuve-Saint-Georges: les riverains sous le choc

Au lendemain de la mort d'un sapeur-pompier, les habitants de la calme commune de Villeneuve-Saint-Georges sont abasourdis. L'agresseur était connu dans le quartier, notamment pour avoir joué au club de football du coin.

Les habitants de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) ont eu un réveil difficile ce matin. Mardi soir, peu après 18 heures, un sapeur-pompier de 27 ans a été tué à l'arme blanche par un homme atteint de schizophrénie alors qu'il était en intervention. Un drame qui laisse le quartier pavillonnaire sous le choc.

"Je ne le pensais pas capable de faire un truc pareil"

Steve, qui connait l'agresseur pour avoir joué dans le même club de football que lui, n'aurait jamais imaginé un tel acte de l'homme de 31 ans.

"Je le connais par rapport au foot, on a grandi ensemble", explique-t-il. "C'est un bon garçon au niveau foot, il n'y a rien à dire, agréable. (...) Je ne me suis pas aperçu de trucs bizarres sur lui. C'est dur à croire. Je suis choqué, je ne le pensais pas capable de faire un truc pareil, ce n'est pas anodin".

"On est tous plongé dans une grande tristesse"

Pour Joël, le président des commerçants de la ville, la tristesse prédomine.

"On est sous un manteau de chagrin. C'est une grande tristesse parce que les pompiers sont importants pour nous, on en a besoin. Donc on ne comprend pas. Il ne faut pas chercher des responsables, c'est un drame social", estime-t-il. Avant d'illustrer la vie de quartier ce mercredi matin.
"Dans la ville c'est un peu morose. Je ne sais pas comment va se dérouler la journée. On pense aux familles et aux pompiers, on va essayer d'être proches", ajoute-t-il.

"Ce n'est pas un humain qui fait ça"

Le drame de la veille est au centre des discussions dans la commune ce mercredi. Et les habitants sont unanimes pour vanter les mérites des pompiers.

"Les pompiers sont ceux qui défendent la commune et nous protègent, donc pour moi ce n'est pas bien", souffle l'un d'eux. "Les pompiers viennent faire leur travail. Ce n'est pas un humain qui fait ça. Pour moi ce doit être un psychopathe ou quelque chose comme ça", juge un autre.

C. P. avec Alexandre Chauveau