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Police-Justice

Pitié Salpêtrière: les 32 manifestants placés en garde à vue créent un collectif

L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière

L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière - BORIS HORVAT / AFP

Les 32 manifestants placés en garde à vue à l'issue de leur intrusion dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière puis relâchés jeudi soir se sont constitués en collectif. Ils dénoncent une "communication mensongère" de la part du gouvernement et tiendront une conférence de presse ce samedi.

Après avoir passé près de 24 heures en garde à vue, 32 manifestants interpellés mercredi pour s'être introduits dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière ont décidé de créer le "collectif Salpêtrière 1er mai". A ce titre, ils tiendront une conférence de presse, accompagnés de représentants du personnel hospitalier, ce samedi à 16h00, ont-ils annoncé dans un communiqué publié ce vendredi.

Ces manifestants, accusés par Christophe Castaner d'avoir commis une "attaque" envers l'hôpital et son service de réanimation, dénoncent une "communication mensongère" de la part du gouvernement. Ils précisent avoir été "contraints de se réfugier au sein de l'établissement hospitalier après avoir été asphyxiés par des gaz lacrymogènes".

Ce vendredi, le ministre de l'Intérieur est revenu sur ses propos concernant leur intrusion dans l'enceinte du bâtiment et a reconnu qu'il n'aurait pas dû "employer le mot d''attaque' de la Pitié-Salpêtrière". Il a toutefois enchaîné aussitôt: "'Intrusion violente' est plus adapté et semble confirmé par les vidéos, mais tenter de s’introduire dans des services inaccessibles au public est un acte inadmissible et très grave". Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris afin de faire la lumière sur toutes les circonstances de l'intrusion au sein de l'établissement.

Ambre Lepoivre