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Police-Justice

Père de Merah à Toulouse: Albert Chennouf, père d'une victime, "ne comprend pas cette France"

Albert Chennouf-Meyer, père d'une des victimes de Mohamed Merah, s'est indigné sur BFMTV de la présence, il y a quelques jours en France, du père du tueur au scooter.

Albert Chennouf-Meyer, père d'une des victimes de Mohamed Merah, s'est indigné sur BFMTV de la présence, il y a quelques jours en France, du père du tueur au scooter. - BFMTV

Albert Chennouf-Meyer, père d'une des victimes de Mohamed Merah, s'est indigné sur BFMTV de la présence, il y a quelques jours en France, du père du tueur au scooter. Il fait part de toute sa "stupéfaction" sur notre antenne.

Il est très remonté. Le père d'une des victimes de Mohamed Merah, dont le père a fait son retour en France il y a peu, a fait part de son extrême "stupéfaction" sur BFMTV. 

Plus tôt dans la journée, nos confrères de RTL ont affirmé que Mohamed Benalel Merah, le père algérien du tueur au scooter de Toulouse et Montauban, était venu il y a plusieurs semaines dans la Ville rose, où il se serait vu refuser une demande de carte de résident.

"Je ne comprends pas cette France"

Sur notre antenne, Albert Chennouf-Meyer, le père d'Abel, l'une des victimes du tueur au scooter, a fait part de son indignation: "c'est la stupéfaction générale, de toute la famille, nous sommes abattus. On ne comprend pas."

"Il faudrait que le gouvernement se pose la question du Consul à Alger, qui refuse des visas à des artistes et des docteurs... Je ne comprends pas cette France qui privilégie les criminels", a-t-il également attaqué sur notre antenne, affirmant que, selon ses informations, Mohamed Benalel Merah serait en France "depuis trois mois". "La préfecture de Toulouse, que ce monsieur peut-être expulser à partir du 9, mais ils n'arrivent pas à le trouver."

"Je suis abasourdi", a insisté Albert Chennouf-Meyer, qui a également indiqué avoir tenté de rencontrer le père du tueur de son fils. Sans succès. "On a fait une tentative cet après-midi (ce lundi), et nous allons aller dans son quartier demain matin (mardi) pour tenter de le rencontrer."

Jé. M.