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Police-Justice

Mort d'Aymen à Montpellier: son frère espère "la peine maximale" pour le suspect mis en examen

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Alors que le principal suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire, le frère d'Aymen, tué à 14 ans à la suite du match France-Maroc, a confié le soulagement ressenti par sa famille et ses proches.

"C’est d’abord un soulagement de savoir qu’il a été arrêté", a témoigné au micro de BFMTV Said Rabhi, grand frère d’Aymen, tué par un véhicule en marge des célébrations autour du match de la Coupe du monde France-Maroc à Montpellier, dans la nuit du 14 au 15 décembre dernier.

Ce mardi après-midi, après avoir été interpellé près de Perpignan, le suspect a été mis en examen notamment pour "violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner", et placé en détention provisoire. Il a également reçu pour second chef de mise en examen celui de "violences volontaires avec arme ayant entraîné une interruption totale de travail supérieure à huit jours".

L'arrestation de l'homme de 20 ans "enlève un poids" à la famille et aux proches de l'adolescent de 14 ans.

"Espoir en la justice"

"J’ai espoir en la police, en les forces de l’ordre et en la justice car tout ce que nous voulons, c’est que justice soit faite", a déclaré Said Rabhi sur notre antenne.

Placé en détention judiciaire en l'attente d'un jugement, le suspect encourt 20 ans de prison pour les chefs d'accusation retenus lors de la mise en examen.

"Nous attendons qu’il prenne la peine maximale pour ce drame", a commenté le frère d'Aymen qui est "toujours en deuil" et ne pourra "jamais oublier ce petit".

Un nouvel appel au calme

Après le drame, la menace d'affrontements intercommunautaires plane toujours dans le sud de la France, le suspect étant un gitan sédentarisé.

Le grand frère d'Ayden a déjà appelé plusieurs fois au calme, au nom de sa famille. Il l'a de nouveau fait sur BFMTV ce mardi.

Il a également dénoncé des "rumeurs" sur les réseaux sociaux dont le but était d'envenimer la situation. "Il y a eu beaucoup de rumeurs qui ne venaient pas de notre quartier, ni de notre ville pour essayer de nous engrainer avec la communauté gitane", a-t-il lancé.

Théo Putavy