Meurtres dans l'Essonne: un tueur en série ?

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Nadjia avait 47 ans. Née en Algérie, elle est morte jeudi après-midi dans le hall de son immeuble. Un homme en deux-roues l'a froidement abattue, tirant plusieurs balles de calibre 7.65, dont une en pleine tête. Il s'est ensuite enfui. Dans cette cité populaire de Grigny (Essonne), cette mère célibataire qui travaillait à l'aéroport d'Orly était connue pour son sérieux et sa gentillesse. Tout comme son fils, déjà orphelin de père.
Des victimes toujours seules et tuées dans leur immeuble
Les enquêteurs ne peuvent s'empêcher de suspecter un lien avec trois autres meurtres perpétrés en moins de quatre mois dans le même département. Même type d'arme et même type de « cible »: des personnes seules, inconnues des services de police et se trouvant dans leur immeuble au moment de leur mort.
« On peut redouter un tueur en série solitaire »
Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a dit ce vendredi « redouter » un tueur en série solitaire. Interrogé pour savoir si le meurtrier pouvait être un « tueur en série solitaire », le ministre de l'Intérieur a répondu : « On peut le redouter mais de toutes façons, comme dans toute affaire criminelle, nous mettons en oeuvre tous les moyens pour parvenir à découvrir les auteurs ».