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Police-Justice

Marseille: trois mineurs interpellés après une série d'agressions sur des femmes âgées

Une des victimes est une religieuse de 81 ans. (Photo d'illustration)

Une des victimes est une religieuse de 81 ans. (Photo d'illustration) - Anne-Christine Poujoulat - AFP

Deux mineurs ont été écroués, et un troisième laissé libre, après l'agression de quatre femmes âgées dans le XVe arrondissement de la cité phocéenne pour leur voler leur sac à main.

C'est grâce à un travail de synthèse et de recoupement que les policiers de Marseille ont pu mettre la main sur trois mineurs soupçonnés de "vol à l'arraché avec violence". Entre le 6 et le 31 janvier, les adolescents, âgés entre 14 et 17 ans, s'en seraient pris à quatre femmes âgées pour leur voler leur sac à main, parfois avec violence.

Les quatre agressions ont toutes eu lieu dans le XVe arrondissement de Marseille. A chaque fois, le mode opératoire était le même: les agresseurs suivaient leurs victimes, établissaient le contact avant que l'un d'eux ne détournent son attention d'une manière ou d'une autre. L'autre assénait un coup violent à sa proie pour lui voler ses effets personnels.

Une photo de l'un des suspects

Si "à chaque fois, le préjudice n'était pas conséquent", reconnaît une source policière, ces agressions auraient pu avoir des conséquences dramatiques. L'un des victimes, une religieuse de 81 ans a lourdement chuté au sol après avoir été poussée. Hospitalisée, elle a obtenu 60 jours d'Incapacité totale de travail (ITT). Une autre a écopé de 5 jours d'ITT. 

Les trois mineurs ont pu être identifiés grâce à un travail des agents de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) de la division nord de Marseille en coopération avec la police en charge des transports (SISTC). Lors du repérage de l'une des victimes, l'un des agresseurs présumés avait le visage découvert au moment de prendre le bus. Un cliché de son visage a pu être pris permettant son identification et celle de ses complices.

Les trois mineurs ont été interpellés le 2 février dans le quartier Saint-Antoine dans le XVe arrondissement de Marseille. Niant dans un premier temps leur implication, ils ont été confrontés à des éléments techniques. Lors de l'une des agressions, un des suspects a perdu une arme de poing, qui s'est révélée être factice. Son empreinte ADN avait alors pu être prélevée. Les trois mineurs ont été déférés, deux d'entre eux ont été écroués.

Justine Chevalier