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Police-Justice

La Protection civile, une "première oreille" dans les rues de Nice

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Comment prendre en charge les proches des victimes et ceux qui ont assisté à cette folle course meurtrière à Nice jeudi soir? Beaucoup de personnes ont le contrecoup maintenant. D'autres sont toujours dans la sidération. La Protection civile est à leurs côtés.

Jeudi soir après l'attentat de Nice, toute une chaîne s'est mise en place pour porter secours aux victimes. On pense bien évidemment à la police, aux pompiers, au Samu… Mais outre les missions de secours et de sauvetage, les bénévoles de la Protection civile apportent un soutien primordial à la population touchée moralement mais pas physiquement par l'attentat.

"Il faut faire la différence entre le médico-psychologique et le socio-psychologique. Nous sommes nous formés pour la première écoute socio-psychologique, c'est la première oreille. Nous sommes les premiers à intervenir par rapport à quelqu'un qui est en souffrance, pas forcément physique mais psychique, pour l'écouter, qu'elle puisse formuler pas mal de choses, et être en capacité de l'orienter vers un spécialiste", décrit Paul Francheterre, président de la Fédération nationale de la Protection civile, qui regroupe 32.000 bénévoles en France.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan Orsec, des centres d'accueil des impliqués (c'est-à-dire des personnes qui sont touchées moralement par l'attentat". Et leur mission est loin d'être terminée. "On sera là le temps qu'il faudra", explique Jérémie Crunchant, cadre opérationnel de la Protection civile des Alpes-Maritimes. 

Les bénévoles sont notamment postés à l'hôpital Pasteur à Nice auprès des proches des victimes et sur la promenade des Anglais auprès des personnes touchées de plus loin par l'attaque.

K. L.