La famille d'Alexia Daval témoigne sur BFMTV: "C'est une trahison, on a deux deuils"

Un mois après l'arrestation de Jonathann Daval, les parents d'Alexia Daval, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, ainsi que Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère d’Alexia Daval, se sont confiés, en exclusivité, à Ruth Elkrief sur BFMTV. Lors de cette première prise de parole à la télévision, les proches se sont longuement confiés sur le "double deuil" qui les affecte.
"On a perdu deux êtres qu'on aimait énormément"
Après trois mois de mensonges, les aveux de Jonathann Daval, qui a reconnu fin janvier avoir étranglé son épouse, ont été vécus comme une "trahison" pour le père de la victime, Jean-Pierre Fouillot.
"C'est une trahison on ne peut pas appeler ça autrement, on a deux deuils, on a perdu deux êtres qu'on aimait énormément et ça fait mal", reconnaît-il.
Quant aux rumeurs incriminant Jonathann Daval, qui circulaient dès les débuts de l'affaire, la famille assure ne pas les avoir pris en considération:
"Nous, on était hors les rumeurs, on a pas tous les réseaux sociaux modernes, nous à part travailler, nous on écoute pas ce genre de choses, ni quoique ce soit, nous on était hors du temps et on a toujours fait confiance", rappelle Isabelle Fouillot, précisant qu'ils n'ont "jamais douté" de leur gendre.
"Impossible, impossible..."
Pour le beau-frère d'Alexia Daval, ces rumeurs étaient même "normales" étant donné que le "premier suspect dans ce genre d'événements c'est toujours le mari".
"Connaissant Jonathann comme on le connaissait, pour nous c'était impossible, impossible avec tout ce qu'il s'est passé entre nous, vivre comme on vivait tous ensemble, à aucun moment on a eu un doute", précise de son côté Jean-Pierre Fouillot.
Le père de famille assure même que si Jonathann Daval avait été incarcéré sans avouer, ils en auraient souffert. Et peut-être même qu'ils auraient "crié au scandale".
Jonathann l'appelait "maman"
Les trois mois pendant lesquels Jonathann Daval a caché la vérité aux proches de sa défunte femme sont particulièrement douloureux pour la famille.
"Il était toujours présent, il faisait des témoignages d'affection envers Jean-Pierre et Isabelle, c'était impressionnant", souligne Grégory Gay.
"On prend un deuxième coup de bâton derrière la tête", décrit Isabelle Fouillot, que Jonathann appelait "maman".