L'hôpital américain de Neuilly licencie un infirmier soupçonné de viol

La direction de l'hôpital américain de Neuilly confirme le licenciement de l'un de ses agents après des accusations de viol. L'homme de 49 ans, qui serait déjà inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais), a été mis en examen selon Le Parisien.

Une affaire embarrassante au coeur du très chic hôpital américain de Neuilly. La direction de l'établissement a confirmé ce jeudi la mise à pied puis le licenciement de l'un de ses employés à l'encontre duquel "des accusations extrêmement graves ont été portées". L'homme de 49 ans a été mis en examen pour viol le 14 février dernier, selon Le Parisien. 

"L'hôpital coopère de façon étroite et en toute transparence avec la police et ne peut apporter davantage de commentaires pour ne pas gêner la conduite de l'enquête toujours en cours", a tout juste évoqué le porte-parole de l'Hôpital Américain de Neuilly, sans donner plus de détail sur l'affaire. 

Déjà condamné pour agression sexuelle

Les faits remontent au début du mois de février. Le 4 février, une femme de 32 ans, hospitalisée depuis trois jours, assure avoir été victime d'un viol, rapporte le quotidien. Souffrant de sérieux problèmes de santé, et assommée par les médicaments, elle rapporte avoir senti les mains d'un homme sur elle, reconnu la voix de l'infirmier et eu l'impression d'avoir une relation sexuelle. Elle met de côté ces vagues souvenirs, qu'elle attribue à son traitement, jusqu'à ce qu'elle reçoive un SMS d'un correspondant inconnu écrivant "Désolé ma belle". 

Ce n'est qu'après avoir eu la confirmation que ses médicaments ne provoquaient pas d'hallucinations que la jeune femme femme va porter plainte pour viol. Les enquêteurs vont rapidement remonter la piste de l'auteur de ce texto et découvrir qu'il s'agit d'un infirmier de l'hôpital. L'homme de 39 ans est déjà inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d'infractions sexuelles après avoir été condamné, il y a sept ans, pour des faits similaires.

Le suspect nie les faits mais les investigations se poursuivent et notamment des analyses de traces de sperme.

J.C. avec R.B.