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Police-Justice

Jeune homme tué par balles en Haute-Savoie: les suspects toujours recherchés

Une voiture de gendarmerie (illustration)

Une voiture de gendarmerie (illustration) - LOU BENOIST / AFP

Un homme homme de 19 ans a été tué lors d'une rixe à Rumilly, en Haute-Savoie, dimanche 17 novembre. Les suspects sont toujours recherchés, selon le parquet.

D'après le parquet d'Annecy, plusieurs personnes sont toujours recherchées pour leur implication dans des coups de feu qui ont fait un mort et un blessé grave lors d'une "bagarre" la veille à Rumilly, en Haute-Savoie.

Dimanche 17 novembre, vers 16h30, plusieurs individus sont arrivés sur une place du centre de Rumilly à bord d'un fourgon utilitaire, en provenance d'Annecy, qui se situe à une vingtaine de kilomètres, précise le parquet dans un communiqué.

Une "bagarre" a rapidement éclaté avec un groupe de neuf personnes originaires de la commune.

"Il ressort de premiers témoignages que le meurtre ferait suite à une première rixe survenue" dans la nuit de samedi à dimanche à Annecy, "pour des motifs également inconnus", détaille le parquet.

Un autre jeune homme blessé à la tête

Dans la confusion, l'un des individus venus d'Annecy, tombé au sol et frappé par les locaux, a sorti une arme de poing et a tiré à au moins deux reprises, ajoute-t-il. Un jeune de Rumilly né en 2005 (initialement présenté à tort comme ayant 17 ans), a été touché au thorax et est mort sur place. Un deuxième, né en 2004, a été évacué à l'hôpital d'Annecy en urgence absolue après avoir été touché à la tête.

Les individus venus d'Annecy ont pris la fuite à pied et sont "toujours recherchés" indique le communiqué. L'enquête de flagrance pour meurtre a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Chambéry.

"Je ne sais pas pourquoi ils sont venus", a déclaré à l'AFP Azzedine Yahya, le père du jeune homme décédé, décrivant Rumilly (16.000 habitants) comme une ville "calme".

Mon fils, "c'est quelqu'un qui est droit. Quelqu'un qui a de la fierté, qui respecte, qui est courageux", a-t-il ajouté, en assurant qu'il travaillait dans une pizzeria. "Ce que je n'accepte pas, c'est la violence", a-t-il déploré, confiant avoir "la haine" mais vouloir la canaliser en créant, peut-être, une association.

E.F. avec AFP