Jacqueline Veyrac raconte comment elle a cherché à s'échapper

Séquestrée pendant 48 heures, Jacqueline Veyrac a fait preuve de détermination selon son témoignage livré aux enquêteurs.

Pendant ses 48 heures passées à l'arrière d'un Kangoo, Jacqueline Veyrac n'a pas découragé. D'après son témoignage aux enquêteurs, relayé par Le Parisien, la riche septuagénaire a tenté, sans relâche, de trouver une solution pour s'échapper. 

Bâillonnée et aveuglée

Enlevée puis jetée sur un matelas sale à l'arrière de l'utilitaire, elle est bâillonnée avec du scotch, ses yeux sont aussi parfois bandés de ruban adhésif. "Ils m'ont attaché les mains avec des serre-joints en plastique", raconte-t-elle. 

Pendant ce temps elle va rester immobile et concentrée. Jacqueline Veyrac arrive alors à savoir que ses ravisseurs ont roulé une trentaine de minutes avant de faire un premier arrêt. Pendant cette pause, elle arrive à desserrer ses liens et donne des coups de pied dans la carrosserie mais ses geôliers interviennent et resserrent les liens. La septuagénaire refuse aussi toute nourriture qui lui est proposée. 

Déterminée jusqu'au bout

Le 26 octobre en début d'après-midi, la voiture est garée et ses ravisseurs ne sont pas à l'intérieur. Jacqueline Veyrac entend du bruit à l'extérieur et se met alors à taper sur la carrosserie et fait tomber la couverture qui la recouvrait. C'est là qu'un passant la voit et lui ouvre la porte.

La propriétaire du grand hôtel de luxe sur la Côte d'Azur avait été victime d'une tentative de kidnapping en 2013 et avait pu s'échapper. 

M.L.