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Police-Justice

Isère: un incendie criminel détruit des véhicules d'Enedis près de Grenoble

Un camion de pompiers (Photo d'illustration)

Un camion de pompiers (Photo d'illustration) - AFP

L'incendie a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi. Une enquête a été ouverte. Aucune victime n'est à déplorer.

Un hangar et 13 véhicules d'Enedis ont été détruits dans la nuit de dimanche à lundi au cours d'un incendie d'origine criminelle, dans une commune voisine de Grenoble, a appris l'Agence France-Presse (AFP) de sources concordantes.

"Une enquête est en cours pour incendie criminel", a indiqué la gendarmerie de l'Isère chargée de l'enquête sur ce feu déclaré à Seyssinet-Pariset, ville limitrophe de Grenoble.

Enedis avait déjà été visée par un incendie criminel qui avait détruit 11 véhicules fin mai 2017, un acte revendiqué le jour-même par un message posté sur un site internet anarcho-libertaire.

Les pompiers ont été appelés vers 2h45 pour un feu dans un bâtiment de 1000 mètres carrés où étaient garés des véhicules de la société, ont indiqué les secours, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Pas de victime à déplorer

Trois lances ont été déployées pour venir à bout du sinistre qui a ravagé le hangar, brûlé totalement 11 véhicules et 2 partiellement, sans faire de victime et sans risque de propagation, ont précisé les pompiers.

Selon la direction d'Enedis Alpes, citée par le quotidien régional, "le préjudice est d'environ deux millions d'euros" rien que pour les véhicules - parmi lesquels des camions nacelles et des camions grue - garés dans cette unité dédiée à la construction, maintenance et dépannage du réseau.

Deux pompiers experts ont été réquisitionnés pour faire les constations et établir l'origine du départ de feu.

L'incendie revendiqué, selon Le Dauphiné Libéré

Depuis janvier 2017, nombre de lieux symboliques de la région grenobloise ont été la cible d'attentats: les casernes de gendarmerie de Grenoble et de Meylan, la mairie de Grenoble, les locaux de France Bleu Isère, l'église Saint-Jacques, le centre de culture scientifique "La Casemate".

Ont également été visés des installations du centre communal d'action sociale, du groupe de BTP Eiffage, de la société des transports en commun (TAG) ou encore des antennes relais TDF.

D'après Le Dauphiné Libéré, l'incendie aurait été revendiqué ce lundi matin sur une plateforme internet "proche des milieux libertaires et anticapitalistes". Le texte fustigerait "la vague de perquisitions qui a déferlé fin novembre 2019 à Grenoble, Fontaine et sur la ZAD de Roybon".

C.M. avec AFP