Incendie du village de Noël du Barcarès: deux frères jugés ce jeudi à Perpignan

En novembre 2024, le village de Noël avait été victime d'un incendie qui s'était entendu sur plus de 3.000m². Un procès se tient ce jeudi 31 juillet au tribunal judiciaire de Perpignan.

Deux frères soupçonnés d’avoir provoqué l'incendie du village de Noël du Barcarès (Pyrénées-Orientales) en novembre 2024 sont jugés ce jeudi 31 juillet à partir de 9 heures au tribunal judiciaire de Perpignan. L’audience de comparution immédiate était prévue le 6 juin dernier avant d'être renvoyée à ce jeudi.

Le 11 novembre 2024, les flammes s'étaient étendues sur plus de 3.000 mètres carrés. 7 chalets en bois, 4 camions frigorifiques, 3 containers et une vingtaine de bouteilles de gaz avaient été détruits. 61 sapeurs-pompiers avaient été mobilisés sur ce feu pendant de longues heures. 

Les suspects interpellés début juin

Après plusieurs mois d'enquête et alors que la piste accidentelle avait été privilégiée dans un premier temps, deux frères restaurateurs ont été interpellés le lundi 2 juin 2025, avait appris BFMTV du parquet, confirmant les informations du journal L'Indépendant.

L'un des deux frères a été extrait de sa cellule, pour des faits post-incendie, afin d'être placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête.

Selon une source proche de l'enquête, l'un des deux frères était écroué depuis le 19 mars 2025 et purgeait une peine de trois ans d'emprisonnement dont 18 mois de sursis probatoire pour des faits similaires, l’incendie volontaire d’un institut de beauté à Saint-Estève, dans les Pyrénées-Orientales.

Un délit passible de 10 ans de prison

Nés en 1973 et 1978, les deux hommes sont poursuivis pour destruction volontaire par incendie ou moyen dangereux, un délit passible de dix ans d’emprisonnement. 

Après leur défèrement, l'un d'eux a été placé en détention provisoire, l'autre sous contrôle judiciaire.

Selon une source proche de l'enquête à BFMTV, l’un des suspects n’aurait pas supporté la concurrence d’un établissement implanté sur le site.

Boris Kharlamoff avec FB