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Police-Justice

Guadeloupe: un barbecue à l'origine de l'incendie qui a fait six morts

Les secours ont longuement tenté de ranimer la fillette.

Les secours ont longuement tenté de ranimer la fillette. - Philippe Hugen - AFP

Originaires du Gard, les deux familles étaient en Guadeloupe pour des vacances. Le feu serait parti d'un barbecue mal éteint le soir du 30 octobre.

"La thèse de l'accident est privilégiée" dans l'incendie qui a tué six personnes dans la nuit du 30 au 31 octobre en Guadeloupe, a indiqué Michaël Ohayon, procureur de la République adjoint à Pointe-à-Pitre. "Les constatations du médecin légiste de l'institut médico-légal de Pointe-à-Pitre ont mis en évidence des décès causés, selon toute probabilité, par une asphyxie", a-t-il annoncé. Une autopsie doit être pratiquée sur les corps d'ici vendredi. 

D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade de recherche du Moule, le départ du feu a eu lieu sur la terrasse de l'appartement, dans un espace protégé par une grille que les "pompiers ont trouvée fermée à leur arrivée". C'est un barbecue à charbon "que les occupants de l'appartement ont utilisé la veille au soir" et qui, ayant été mal éteint, serait la source de l'incendie.

Définir les circonstances exactes de l'incendie

La fumée, très abondante, a piégé à l'intérieur de l'appartement deux couples et leurs enfants: deux hommes de 48 et 58 ans, deux femmes, des sœurs de 40 et 39 ans, un adolescent de 16 ans et un enfant de 12 ans", dont le décès a été prononcé dans la nuit.

Les deux familles, originaires du Gard, passaient leurs vacances en Guadeloupe. L'incendie s'est déclaré dans une maison de vacances "située à proximité du Casino", à Saint-François. Des associations d'aide aux victimes ont été contactées par le parquet pour se mettre en liaison avec celles localement compétentes dans le Gard, via la fédération France Victimes. 

Dans les prochains jours, un expert incendie sera mandaté pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de l'incendie. Selon le procureur Ohayon, "il est encore trop tôt pour établir des responsabilités".

A.L. avec AFP