Gironde: un corps repêché dans l'épave de l'hélicoptère, les recherches reprennent

Un cadavre a été repêché dans l'épave de l'hélicoptère qui s'est abîme dans la Dordogne vendredi en fin de journée . - -
La journée devait être placée sous le signe de la fête, elle a tourné au drame. Un cadavre, encore non identifié, a été repêché dans l'épave de l'hélicoptère qui s'est abîmé dans la Dordogne vendredi en fin de journée avec à son bord quatre personnes dont un milliardaire chinois qui venait d'acquérir un vignoble bordelais, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Les recherches pour retrouver les trois autres disparus ont été suspendues à 23 heures 30. Elles ont repris ce samedi matin.
Des hommes-grenouilles ont sondé les eaux
Une vingtaine de minutes après le décollage, les équipes du château de La Rivière restées sur place ont constaté que l'hélicoptère ne rentrait pas. Ils ont alors appelé les pompiers. Rapidement, un hélicoptère dragon des pompiers a survolé la zone à la recherche de l'appareil qui ne répondait plus. La nuit tombant, un second hélicoptère, appartenant à la gendarmerie et équiper d'un puissant projecteur, est venu l'épauler.
Finalement, à la suite d'un appel téléphonique d'un témoin à la gendarmerie, il est apparu que l'hélicoptère était tombé dans les eaux de la Dordogne, sur la commune de Lugon-et-l'île-du-Carnay, qui jouxte celle de La Rivière, où se situe le château du même nom. Un autre témoin a vu deux personnes nager pour tenter de rejoindre la rive droite de la Dordogne.
Embarquant sur un Zodiac, des hommes-grenouilles ont sondé les eaux de la Dordogne tandis que des gendarmes inspectaient les berges au lieu-dit le port du Petit Chartron.
Le précédent propriétaire mort aussi dans un accident d'avion
Sinistre coïncidence, le précédent propriétaire du Château de La Rivière, Jean Leprince, avait, en février 2002, trouvé la mort à l'âge de 66 ans dans un accident d'avion lui appartenant. Le pilote et le co-pilote du Cessna bimoteur avaient également été tués lorsque l'avion s'était écrasé peu après son décollage de l'aérodrome d'Artigues-de-Lussac, près de Libourne. En 2003, James Grégoire avait racheté la propriété.