Gérald Darmanin annonce la dissolution du groupuscule d'ultradroite "Zouaves Paris"

Le groupuscule d'ultradroite les Zouaves Paris, soupçonné notamment d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte en décembre, a été dissous mercredi en Conseil des ministres, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Selon le décret de dissolution, ce groupe informel, apparu en 2017 et rassemblant une vingtaine de membres, est accusé d'être "à l'origine de nombreux et récurrents agissements violents" et de "propager un discours ouvertement raciste", diffusant "régulièrement des images reprenant les symboles de l'idéologie nazie".
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a pointé du doigt un groupuscule qui "appelait à la haine et à la violence".
Dans différentes publications, ce rassemblement adepte d'actions éclair comme celles des "hooligans" défend "le concept de supériorité des 'blancs'", précise le décret. Toujours selon le décret, les Zouaves Paris incitent à des "comportements violents à l'encontre des homosexuels et transsexuels".
Soupçons de violences envers des militants antiracistes
Le groupuscule, surnommé les ZVP, est constitué à la fois d'anciens membres du Groupe union défense (GUD), du Bastion social et de Génération identitaire, ces deux derniers ayant été dissous.
Soupçonné d'être impliqué dans les violences qui ont visé des militants de SOS Racisme lors de la réunion électorale d'Eric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis) le 5 décembre, le dirigeant présumé du groupe, Marc de Cacqueray-Valmenier, a été mis en examen pour violences volontaires mi-décembre.