Finistère: une cagnotte lancée en soutien aux proches de la fillette de 11 ans tuée par balle

Une fillette britannique de 11 ans a été tué par des coups de feu le 10 juin à Plonévez-du-Faou (Finistère) - FRED TANNEAU / AFP
Une manière de montrer son aide. Une cagnotte en ligne a été lancée vendredi par des proches de la famille de la fillette de 11 ans morte le 10 juin dernier dans le Finistère après les tirs d'un voisin, a annoncé vendredi la mairie de Plonévez-du-Faou sur Facebook, précisant que les dons peuvent aussi être déposés directement en mairie. Près de 2000 euros ont été récoltés ce samedi matin.
"Aider" la famille "au cours des prochains mois"
"Suite à l'événement le plus terrible que chacun d'entre nous puisse imaginer au cœur du Finistère le week-end dernier, de nombreux amis, connaissances et aussi de parfaits inconnus de la famille Thornton se sont manifestés pour proposer leur aide de quelconque manière", expliquent les proches de l'enfant.
"Tout le monde se sent impuissant, mais nous sommes tous conscients à quel point il y a (et il y aura) beaucoup à organiser pour la suite", expliquent-ils, évoquant un "fardeau financier" à venir pour la famille.
"Une façon dont nous pouvons tous aider est de faire un don à (la) cagnotte. Nous espérons que ce geste va non seulement leur montrer juste une petite partie de l'immense vague d'amour que la nation veut leur donner, mais aussi les aider au cours des prochains mois", écrivent-ils.
Un voisin mis en examen
Le 10 juin dernier, une fillette de nationalité britannique est tuée dans la soirée alors qu'elle se trouve avec sa famille dans le jardin de leur maison située à Plonévez-du-Faou. Ses parents sont également blessés, tandis que sa sœur de 8 ans s'en sort indemne.
Un Néerlandais de 71 ans, voisin de la famille, est mis en examen et placé en détention provisoire pour "assassinat" deux jours après les faits. Son épouse est placée sous le statut de témoin assisté.
Le suspect a reconnu être "le seul auteur des coups de feu" tirés ce soir-là, selon le procureur de la République de Brest. Selon les premiers éléments de l'enquête, les tirs pourraient être liés à un conflit de voisinnage durant depuis plusieurs années.