Fillettes retrouvées mortes dans une caserne de gendarmes: la garde à vue de la mère se poursuit

La gendarmerie de Limonest, près de Lyon, le 11 juin 2018 - JEFF PACHOUD, AFP
La garde à vue de la mère des deux fillettes retrouvées mortes dimanche dans leur chambre d'un appartement de fonction de la brigade de gendarmerie de Limonest (banlieue de Lyon) se poursuivait ce mercredi matin, a appris l'AFP de source proche de l'enquête.
"Les explications de la mère ne sont pas cohérentes avec les éléments dont disposent les enquêteurs", a-t-on précisé de même source.
Enquête pour homicides
La mère de famille, qui avait été hospitalisée en état de choc dimanche après la découverte des corps, est sortie de l'hôpital.
Les autopsies réalisées lundi après-midi n'avaient pas permis de déterminer les causes de la mort des deux enfants, mais des analyses toxicologiques étaient en cours.
Initialement ouverte pour rechercher les causes de la mort des deux fillettes, l'enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Lyon, avait basculé lundi en enquête pour "homicides".
Les secours avaient été alertés dimanche à 17h20 pour deux petites filles, nées en 2012 et 2014, en arrêt cardiaque. Elles n’avaient pu être réanimées et les décès ont été constatés sur place. Les enfants seraient partis se reposer dans leur chambre et leur mère les auraient retrouvés inanimés dans leurs lits.
L'hypothèse de l'empoisonnement
Le père des fillettes, un sous-officier de la brigade de gendarmerie de Limonest, était dimanche en déplacement pour une épreuve sportive. Il avait été entendu dimanche soir par les enquêteurs, ainsi que d'autres témoins.