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Toulouse: un homme gravement blessé après un plongeon dans une piscine

Alexandra (g), copropriétaire d'une résidence à Toulouse, août 2024

Alexandra (g), copropriétaire d'une résidence à Toulouse, août 2024 - BFMTV

Un jeune homme s'est rendu en 2022 dans une résidence pour profiter de sa piscine. Mais il a chuté et est devenu tétraplégique. Une résidente a affirmé que la victime - entrée sans autorisation selon elle - a depuis porté plainte. De nouveaux éléments remettent en cause ce récit.

Un homme a-t-il décidé de porter plainte contre les copropriétaires d'une résidence de Toulouse équipée d'une piscine qu'il avait occupée illégalement, après s'être gravement blessé sur les lieux?

Dans un reportage diffusé sur BFMTV lundi 19 août, Alexandra*, une résidente, a affirmé qu’un jeune homme de 18 ans s’est introduit avec des amis dans une résidence toulousaine en 2022 pour profiter de la piscine en l'absence des propriétaires.

Cependant, après un plongeon raté, la victime s'est brisée les vertèbres. Les conséquences sont très lourdes, puisqu'il est depuis tétraplégique, selon les informations de France 3 Occitanie.

Aucune plainte enregistrée à ce stade

Alexandra assurait que le jeune homme avait décidé de porter plainte contre les copropriétaires pour négligence autour du bassin en juillet dernier, deux ans après le drame. Des informations démenties après la publication initiale de cet article par l’avocat de la victime et le parquet de Toulouse, contactés par France 3 Occitanie.

Par ailleurs, le Crédit Agricole Immobilier, qui gère la copropriété, a assuré à La Dépêche du midi ne faire l’objet d'aucune assignation en justice.

Ainsi, s'il n'existe aucune plainte au pénal, France 3 relève que l'avocat de la victime a cependant saisi la justice civile pour déterminer qui est responsable de ce malheureux événement.

Cette procédure civile a pour objectif de financer la rééducation du jeune homme paralysé, actuellement en cours de rééducation dans un centre spécialisé. Une indemnisation qui permettra d'assurer des soins dont il aura besoin pour le restant de ses jours.

Autre zone d'ombre dans le récit de la copropriétaire, l'hypothétique "squat" de la piscine. Selon l'avocat de la victime, le jeune homme était une connaissance de l'une des dizaines de copropriétaires de cette résidence.

À nouveau sollicitée, Alexandra n'a pas souhaité répondre à BFMTV et refuse désormais de "communiquer auprès des médias".

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