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Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz: l'enquête ouverte pour "assassinat"

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Une enseignante d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz a été mortellement poignardée ce mercredi matin par un élève. Le procureur de la République de Bayonne a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "assassinat".

L'ESSENTIEL

• Une enseignante d'espagnole de 52 ans a été tuée ce mercredi par un de ses élèves au lycée Saint-Thomas-d'Acquin à Saint-Jean-de-Luz. Lire l'article

• L'élève de 16 ans a été interpellé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue. Il dit avoir entendu des voix. Lire l'article

• De nombreuses voix se sont rapidement élevées pour rendre hommage à l'enseignante. Tous décrivent une femme passionnée par son métier et "aimée de tous". Lire l'article

Ce direct est terminé

Ce mercredi, une enseignante de 52 ans au collège-lycée privé catholique Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz a été assassinée en plein cours par un élève.

L'adolescent de 16 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Selon les premiers éléments, il a expliqué avoir entendu une voix l'enjoignant de passer à l'acte et s'est dit "possédé".

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bayonne pour assassinat.

Nous vous donnons rendez-vous demain pour un nouveau direct afin de suivre, notamment, la minute de silence qui sera tenue en hommage à cette professeure d'espagnol.

"On aimerait comprendre pourquoi ça s'est passé", réagit un ancien élève de l'enseignante assassinée

Mathis Tenneson est un ancien élève de Saint-Thomas d'Aquin. Il y a effectué sa scolarité de 2010 à 2017 et s'est retrouvé deux années dans les cours d'espagnol de la professeure poignardée ce mercredi matin par un élève.

Mathis se souvient d'une "professeure très engagée, qui nous accompagnait, elle était exigeante pour notre bien, elle voulait nous faire nous surpasser", explique-t-il sur BFMTV.

Même après le lycée, le jeune homme a recroisé à plusieurs reprises son ancienne professeure qui restait "très bienveillante et curieuse de savoir ce que moi et mes camarads devenions". De son côté, "elle parlait avec beaucoup de plaisir de ses élèves".

"On a appris le drame avec stupéfaction. On n'est pas prêt à encaisser ce choc, ça a été l'horreur", témoigne Mathis.

L'ancien élève du collège-lycée privé catholique dit souhaiter "comprendre pourquoi ça s'est passé".

Un ancien élève de la professeure d'espagnol partage le souvenir qu'il garde de la victime

Il y a une vingtaine d'années, Hugo était un élève de la professeure d'espagnol assassinée ce mercredi matin. Il se souvient d'une enseignante "très gentille, très pédagogue".

"Tous ceux qui étaient dans sa classe gardent le même souvenir d'elle, une femme très calme, très douce, qui prenait le temps d'expliquer à chaque élève", raconte Hugo.

"La communauté éducative très rassemblée" après le drame, raconte l'évêque de Bayonne

Ce mercredi soir, l'évêque de Bayonne a exprimé sa "compassion" envers la famille de la professeure assassinée dans la matinée dans le collège-lycée privé catholique Saint-Thomas-d'Aquin. "Elle a été fauchée en plein exercice de son beau métier".

"Cet évènement a été traité avec beaucoup de sérénité dans le lycée grâce à l'engagement des équipes spécialisées dans l'accompagnement médico-psychologiques des élèves et des enseignants", a expliqué sur BFMTV Marc Aillet.

L'évêque salue une "communauté éducative très rassemblée, une vraie famille" rassemblée pour affronter ce drame.

"Consciencieuse", "aimée de tous": qui était l'enseignante tuée par un élève à Saint-Jean-de-Luz?

Une femme "sympathique", "bienveillante", "dynamique"... Les compliments s'égrainent au sujet de l'enseignante assassinée ce mercredi par un élève du collège-lycée privé catholique Saint-Thomas-d'Aquin. En plein cours, un adolescent de 16 ans s'est levé et l'a poignardée au thorax avec une lame de 10 centimètres avant de se réfugier dans une salle voisine, où il a été pris en charge par un professeur, puis par la police.

La victime, une femme de 52 ans, n'a pu être réanimée par les secours. Sa mort a été annoncée en fin de matinée par le procureur de la République de Biarritz. Pour le compagnon de cette professeure d'espagnol, cette annonce brutale est un choc. "Elle s'en est allée sur son lieu de travail, ça n'aurait jamais dû arriver", commente-t-il au micro de BFMTV.

>>> Retrouvez le portrait de l'enseignante dans notre article dédié.

La maire de Biarritz salue la mémoire d'une enseignante "très accessible et à l'écoute"

Maider Arosteguy, maire de Biarritz, commune voisine de Saint-Jean-de-Luz, et dont l'un des enfants a eu pour professeure l'enseignante tuée au lycée Saint-Thomas-d'Aquin a livré son témoignage sur notre antenne.

Elle a salué la mémoire d'"une femme discrète, très accessible et rassurante pour les parents, à l’écoute des enfants et attentive aux moments de défaillances ou de difficultés pour les enfants".

L'élue a déploré une "situation de crise et de très grand désespoir" après ce crime.

Une syndicaliste enseignante soulève la question de "la présence des psychologues dans les établissements"

Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du syndicat enseignant SNES-FSU, est intervenue sur BFMTV. Evoquant les troubles psychiatriques présumés du meurtrier, elle a affirmé:

"La question qui se pose est comment arrive-t-on à traiter ces questions pour faire en sorte que les élèves et les professeurs soient dans de bonnes conditions pour travailler, pour réussir? Ça suppose de poser la question de la présence des psychologues de l’Education nationale, des infirmières scolaires dans les collèges et les lycées".

"Il faut poser ces questions et surtout apporter des réponses", a-t-elle souligné.

"Elle était très gentille, je l'aimais beaucoup": l'hommage d'une voisine de la victime

Une voisine de l'enseignante l'a décrite au micro de BFMTV. "Ce matin, je l’ai vue partir et je lui ai dit ‘Travaillez bien’, en plaisantant toujours", a-t-elle retracé, dépeignant une personne "très gentille, très gentille, très effacée, une fille très sympathique".

"Je l’aimais beaucoup. Alors elle en profitait pour parler un peu espagnol. Elle aimait parler avec moi parce que je parle espagnol", a-t-elle ajouté.

"C'était une très jolie et très bonne personne": le compagnon de l'enseignante tuée témoigne

Le compagnon de l'enseignante tuée dans sa salle de classe ce mercredi matin à Saint-Jean-de-Luz a accepté de glisser quelques mots au sujet de la défunte à BFMTV via l'interphone de son domicile.

"C’était une très jolie, et très bonne personne, qui était aimée de tous, qui était très consciencieuse dans son travail", a-t-il d'abord décrit. "Elle passait 90% de son temps à faire son travail, même pendant les vacances", a-t-il repris. "Elle faisait son travail avec passion", a-t-il encore souligné.

"C’était une personne merveilleuse qui malheureusement s’en est allée sur son lieu de travail. C’était quelqu’un qui n’était pas dans le conflit, d’extraordinaire comme il s’en fait peu", a-t-il achevé.

Emmanuel Macron fait part de son "intense émotion" et témoigne de la solidarité de la nation

Le président de la République a lui aussi évoqué l'horreur du drame survenu à Saint-Jean-de-Luz sur Twitter, reprenant le terme d'"assassinat", chef sous lequel l'enquête a été ouverte par la justice.

"L'assassinat d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz nous remplit d’une intense émotion. Je partage la douleur de sa famille, de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures. La Nation est à vos côtés", a-t-il écrit.

Plus d'informations ici.

Elisabeth Borne "partage le choc et la peine" du lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz

La Première ministre, Elisabeth Borne, a réagi à son tour au meurtre de l'enseignante.

"Après le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz, je partage le choc et la peine de la communauté éducative du lycée Saint-Thomas d’Aquin et de toute la Nation. Toutes mes pensées vont à la victime, à sa famille et ses proches, à ses collègues, aux élèves", a-t-elle écrit sur Twitter.

Deux membres de son gouvernement, Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale, et Stanislas Guérini, ministre de la Transformation publique, sont sur place.

François Hollande se dit "profondément choqué et attristé" par la mort de l'enseignante de Saint-Jean-de-Luz

Dans un tweet, François Hollande se dit "profondément choqué et attristé par la tragédie qui a frappé le lycée Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz ce matin".

"J’apporte toute ma solidarité aux proches de la victime et tout mon soutien à la communauté éducative et aux élèves", ajoute l'ex-président.

La rectrice de l'académie de Bordeaux annonce que l'établissement sera ouvert jeudi mais les "modalités d'accueil" sont à préciser

La rectrice de l'académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure, dit à la presse avoir vu des professeurs "émus" et "concentrés sur leurs élèves" après la mort d'une de leurs collègues à Saint Thomas d'Aquin.

L'établissement sera ouvert jeudi, mais le personnel éducatif doit encore "travailler sur les modalités d'accueil", précise-t-elle.

La rectrice ajoute avoir reçu plusieurs témoignages d'inspecteurs d'espagnol lui ayant dit qu'ils connaissaient cette professeure, qui "rayonnait dans son travail".

L'évêque de Bayonne décrit une enseignante "très appréciée pour son dynamisme, son engagement"

L'évêque de Bayonne, Marc Aillet, se dit "très sensible à l'émotion de tous" après la mort d'une enseignante dans un établissement catholique de Saint-Jean-de-Luz ce matin, qui "suscite une solidarité nationale".

Selon l'évêque, cette professeure d'espagnol enseignait dans cet établissement depuis 1997.

"Elle était très appréciée pour son dynamisme, son engagement", décrit au micro de BFMTV Marc Aillet, qui salue "la qualité de son enseignement mais aussi le souci qu'elle avait de ses élèves".

Pap Ndiaye annonce une minute de silence jeudi à 15 heures dans tous les établissements scolaires

"Une minute de silence sera respectée demain dans tous les établissements scolaires du pays à 15 heures ainsi que dans les centres SNU", annonce le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye.

Le procureur de la République de Bayonne annonce qu'une enquête pour "assassinat" a été confiée à la police judiciaire

Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, annonce qu'une enquête pour "assassinat", soit un meurtre commis avec préméditation, a été confiée à la police judiciaire de Bayonne. "L'auteur présumé" de ces faits est actuellement en garde à vue.

"Il y a un temps pour chaque chose", a-t-il aussi dit, ajoutant: "nous sommes dans le temps de l'émotion, de la solidarité". Il communiquera ce jeudi sur les éléments factuels de l'enquête.

Pap Ndiaye affirme que "rien" ne laissait présager la "survenue d'un drame aussi épouvantable"

"Rien ne laissait penser à la survenue d'un drame aussi épouvantable", affirme Pap Ndiaye.

"Le directeur comme les enseignants ont pu dire que cet établissement est très calme, réputé pour son sérieux et pour la sérénité de son climat scolaire", ajoute-t-il.

"Il n'y a donc pas lieu d'en tirer des conclusions hâtives", assure le ministre de l'Education nationale, qui attend "le temps de l'enquête" pour déterminer les circonstances exactes des faits de ce mercredi.

Pap Ndiaye témoigne de sa "solidarité à l'égard de la communauté éducative si cruellement touchée"

En déplacement à Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, parle d'un "drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière".

Pap Ndiaye et Stanislas Guerini souhaitent témoigner de leur "émotion" mais aussi de leur "solidarité à l'égard de la communauté éducative si cruellement touchée".

La Conférence des évêques de France entre "stupeur" et "immense tristesse"

La Conférence des évêques de France fait part de sa "stupeur" et de son "immense tristesse" après le "drame survenu ce matin" au lycée catholique Saint Thomas d'Aquin.

"Nos pensées et nos prières vont avant tout à la famille de l'enseignante, à l'ensemble de la communauté éducative de l'établissement, élèves et enseignants, et à tous ceux qui sont à leurs côtés dans cette terrible épreuve", ajoute la CEF dans un communiqué.

La procédure en cas de danger dans un établissement scolaire

Si certains élèves ont pris la fuite après l'agression ayant causé la mort de l'enseignante de Saint-Jean-de-Luz, d'autres sont restés confinés environ deux heures dans l'établissement scolaire. Un déroulé fidèle au protocole à suivre dans ce genre de situation, selon Carole Zerbib, membre du bureau national du syndicat SNPDEN-Unsa.

"Quand un danger se produit dans un établissement, on donne pour instruction aux élèves, tant qu'on ne connaît pas l'origine du danger, de rester confinés", explique la proviseure adjointe du lycée Voltaire à Paris au micro de BFMTV.

Dans un second temps, les forces de l'ordre sont appelées pour écarter le danger en question.

L'état de santé du principal suspect lui permet à ce stade d'être entendu sous le régime de la garde à vue

L'état de santé du principal suspect, âgé de 16 ans, lui permet à ce stade d'être entendu sous le régime de la garde à vue, a indiqué une source proche de l'enquête à BFMTV.

Des auditions de témoins et des constatations sont en cours pour déterminer si l'élève a fait irruption dans la classe, ou s'il y était déjà quand il a décidé de passer à l'acte.

"Tout le monde a tenté de sortir": deux élèves qui se trouvaient dans la classe témoignent

Deux élèves qui se trouvaient dans la salle de classe au moment de l'agression ont témoigné auprès de Sud Ouest. L'élève qui a poignardé l'enseignante a sorti "un objet entouré de papier" de son sac et "s'est dirigé vers la porte", ont-ils décrit.

"Nous pensions qu’il voulait aller aux toilettes. En fait, il a bloqué l’accès", avant de poignarder la professeure. "Nous avons entendu un cri, puis plus rien", ont-ils raconté au journal local.

"Tout le monde a tenté de sortir en passant par une porte donnant sur une autre classe. Avec la peur, d’autres ont été tentés de passer par la fenêtre", ont-ils également dit à Sud Ouest.

Un ancien élève de l'enseignante décédée décrit une professeure "exigeante" mais "juste" et "sympathique"

Michel, ancien élève la professeure d'espagnol décédée ce mercredi, se dit "choqué" au micro de BFMTV du drame qui a touché cette femme.

Il décrit une enseignante "très sympathique": elle était "assez exigeante et dure dans le travail, mais assez juste", explique-t-il.

"Je n'ai jamais eu vent d'une histoire entre elle et un élève où cela se passait mal", assure-t-il.

La classe politique fait part de son émotion

Des personnalités politiques de tous bords ont réagi à la mort ce matin de l'enseignante de Saint-Jean-de-Luz, poignardée par un élève.

>>> Nous vous résumons leurs réactions ici.

Marine Le Pen dénonce "l'ultra-violence qui a conquis toute notre société jusqu'à l'école"

Dans un tweet, Marine Le Pen a fait part de ses "pensées le plus émues pour la famille et les proches de l’enseignante tuée ce matin à Saint-Jean-de-Luz".

"L'ultra-violence a conquis toute notre société, jusqu'à l’école, il est urgent d'agir pour la sécurité des Français", a-t-elle ajouté.

L'élève de 16 ans auditionné au commissariat de Saint-Jean-de-Luz

L'élève suspecté d'avoir mortellement poignardé sa professeure d'espagnol est actuellement auditionné au commissariat de Saint-Jean-de-Luz sous le régime de la garde à vue.

Âgé de 16 ans, la garde à vue de l'adolescent peut durer jusqu'à 48 heures.

Deux cellules psychologiques immédiatement ouvertes

Suite à l'assassinat d'une enseignante au collège-lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, deux cellules psychologiques ont été immédiatement ouvertes, l'une du département, l'autre du rectorat.

Elles sont composées en majorité de psychologues et d'infirmiers ayant d'abord comme priorité de s'occuper des élèves qui ont assisté à la scène mais également de toute la communauté éducative.

L'établissement ne va pas fermer et les cellules y resteront le temps nécessaire. Une prise en charge en ville, sur le long terme, sera ensuite mise en place.

"On demande tout à nos enseignants": Olivier Faure fait part de sa "très vive émotion"

Le premier secrétaire du Parti socialiste a fait part de sa "très vive émotion" après l'assassinat d'une enseignante à Saint-Jean-de-Luz.

"On demande tout à nos enseignants qui doivent faire face à toutes les violences de la société", a écrit Olivier Faure dans un tweet.

"Ce drame vient nous rappeler les conditions difficiles dans lesquelles les professeurs exercent leur métier", écrit le Parti socialiste dans un communiqué.

Stanislas Guerini se rend à Saint-Jean-de-Luz avec Pap Ndiaye

Le ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, se rend à Saint-Jean-de-Luz aux côtés du ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, selon les informations de BFMTV.

Gérard Larcher se dit "saisi par la violence du décès" de l'enseignante

Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), se dit "saisi par la violence du décès" de l'enseignante mortellement poignardée dans les Pyrénées-Atlantiques.

"Mes pensées vont à sa famille, à ses proches, aux équipes enseignantes et aux élèves témoins de ce drame", ajoute-t-il dans un tweet.

"Effroi" et "infinie tristesse" de Mathilde Panot et Fabien Roussel

A gauche aussi, les réactions politiques continuent. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot fait ainsi part de son "effroi face au drame survenu au lycée de Saint-Jean-de-Luz" et présente ses condoléances "à la famille de cette enseignante, à ses proches ainsi qu’à ses élèves".

Le député et secrétaire national du PCF Fabien Roussel mentionne quant à lui son "infinie tristresse" et adresse ses "pensées" à l'ensemble de la communauté éducative.

David Lisnard juge que "la violence qui gangrène notre société ne connaît plus de frontière"

Faisant un parallèle avec l'attaque terroriste qui a tué Samuel Paty, le président de l'association des maires de France, David Lisnard écrit dans un tweet que "force est de constater, en l’attente des 'motivations' du meurtrier, que la violence qui gangrène notre société ne connaît plus de frontière".

"L’Etat doit protéger nos enseignants", ajoute-t-il.

Les motifs du passage à l'acte de l'élève ne sont pas encore connus.

"La France toute entière est endeuillée": Yaël Braun-Pivet adresse ses "pensées sincères" aux proches de l'enseignante décédée

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, écrit dans un tweet: "après l’effroyable drame qui s’est produit à Saint-Jean-de-Luz ce matin, la France toute entière est endeuillée".

"J’adresse mes pensées sincères à la famille de l’enseignante décédée, à ses proches, à ses collègues et aux élèves du lycée", ajoute la députée de la majorité.

Ce que l'on sait sur les événements de ce mercredi à Saint-Jean-de-Luz

Une professeure d'espagnol, enseignant au collège-lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, a été mortellement poignardée par un élève ce mercredi matin. Ce dernier a été interpellé.

>> Nous vous résumons ici ce que l'on sait déjà de ces événements.

Les élèves rentrent chez eux après avoir été confinés deux heures

A la mi-journée, les élèves sortaient progressivement de l'établissement après avoir été confinés environ deux heures dans leurs salles de classe respectives et retrouvaient leurs parents derrière les grilles de cet établissement du centre-ville d'environ 1.100 élèves, a constaté une correspondante de l'AFP.

Le ministère de l'Education nationale a aussi indiqué à BFMTV que les élèves qui le pouvaient étaient en train de rentrer chez eux.

Seuls les parents d'élèves de la classe concernée ont pu entrer dans l'enceinte scolaire.

L'adolescent avait un couteau avec une lame d'environ 10 centimètres

Les faits se sont déroulés vers 10 heures lors d'un cours d'espagnol d'une classe de seconde. Un élève a sorti un couteau avec une lame d'environ 10 centimètres, a fermé la porte de la salle et mis un coup de couteau au sternum de l'enseignante, a appris BFMTV de source policière.

Il est sorti de la classe avec l'arme pour se réfugier dans la salle voisine, dans un état calme. Le jeune homme aurait indiqué qu'une voix lui avait demandé de commettre ces actes.

Eric Ciotti estime qu'il est "urgent" de revoir la gradation des peines des mineurs

Eric Ciotti adresse ses "pensées" à la famille de l'enseignante poignardée à mort à Saint-Jean-de-Luz. "Nos hussards noirs de la République sont en première ligne face à l’ensauvagement de la société", ajoute-t-il dans un tweet.

Le président des Républicains estime qu'"il est urgent de revoir la graduation des peines des mineurs".

Les faits se sont déroulés en salle de classe

L'enseignante a été poignardée en salle de classe, a appris BFMTV de sources concordantes. Il s'agissait d'une professeure d'espagnol de l'établissement privé Saint-Thomas-d'Aquin.

La police judiciaire de Bordeaux saisie

L'adolescent suspecté d'avoir poignardé l'enseignante décédée a été interpellé et transporté au commissariat de Saint-Jean-de-Luz. La police judiciaire de Bordeaux a été saisie.

"L'horreur et le choc": les réactions de politiques se suivent

Les réactions de personnalités politiques se suivent après la mort d'une enseignante poignardée par un élève à Saint-Jean-de-Luz.

"Le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz nous touche tous. Je m'incline devant la douleur des proches de cette enseignante dont la disparition endeuille toute la communauté éducative de notre pays", déclare sur Twitter le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné.

"L'horreur et le choc... tout le pays est bouleversé par ce crime. Affection et solidarité avec la famille et les collègues de cette enseignante ignoblement assassinée. Toute la lumière doit être faite par la police et la justice au plus vite", écrit sur Twitter le député LFI Alexis Corbière.

"Mes pensées vont aux proches de cette enseignante et au-delà aux personnels de l’éducation nationale en proie à des conditions de travail de plus en plus difficiles", dit aussi la députée EELV Sandrine Rousseau.

Pap Ndiaye fait part d'une "immense émotion" après le décès de l'enseignante poignardée

Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, fait part mercredi d'une "immense émotion suite au décès aujourd’hui d’une professeure au lycée Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz".

"Mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves. Je me rends sans délai sur place", ajoute-t-il.

Olivier Véran annonce que le gouvernement apporte son "soutien" à la communauté éducative

Olivier Véran, annonce que le gouvernement apporte son "soutien" à la communauté éducative "dans son ensemble", après la mort d'une enseignante poignardée par un élève à Saint-Jean-de-Luz.

"J'imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter, localement et plus généralement à l'échelle de la nation", a ajouté le porte-parole du gouvernement, confirmant que Pap Ndiaye doit se rendre sur place "dans la journée".

Pap Ndiaye se rend sur place

Le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye, est en route vers Saint-Jean-de-Luz, après la mort d'une enseignante poignardée par un élève, selon les informations de BFMTV.

Un élève a été interpellé

L'élève suspecté d'avoir poignardé son enseignante d'espagnol a été interpellé, ont indiqué les pompiers. Âgé de 16 ans, il est en classe de seconde et est inconnu des services de police. Selon les premiers éléments indiqués à BFMTV, il souffrirait de troubles psychiatriques.

La police, le préfet du département, le procureur de Bayonne et la rectrice de l'académie se rendent sur place, selon un communiqué de la préfecture.

Les faits se sont produits au lycée Saint Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz.
Les faits se sont produits au lycée Saint Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz. © BFMTV

Une professeure mortellement poignardée à Saint-Jean-de-Luz

Une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) est morte après avoir été mortellement blessée à l'arme blanche par un élève ce mercredi matin.

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