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Police-Justice

Émeutes: Gérald Darmanin demande un "suivi" des personnes impliquées

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 11 juillet 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le 11 juillet 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Le ministre de l'Intérieur demande à la police et à la gendarmerie de "mobiliser l'ensemble des moyens nécessaires au suivi des individus et groupes d'individus ciblés comme ayant été à l'origine des actions violentes lors des émeutes"

Gérald Darmanin a demandé aux responsables de la police et de la gendarmerie "un suivi" des personnes "ciblées comme ayant été à l'origine d'actions violentes lors des émeutes" afin de prévenir tout débordement à l'approche de la Coupe du monde de rugby (du 8 septembre au 28 octobre 2023) et des JO de Paris (du 26 juillet au 11 août 2024).

Dans un courrier adressé mercredi au préfet de police de Paris ainsi qu'aux patrons de la police et de la gendarmerie, dont l'AFP a eu connaissance, le ministre de l'Intérieur explique qu'il est "indispensable de maintenir durablement la sécurité de nos concitoyens, notamment dans la perspective des grands événements sportifs".

Dans cette optique, il leur demande de "mobiliser l'ensemble des moyens nécessaires au suivi des individus et groupes d'individus ciblés comme ayant été à l'origine des actions violentes lors des émeutes". "Ce point, écrit Gérald Darmanin, doit constituer l'une de vos priorités tout au long de ces prochains mois".

Renforcer les dispositifs d'anticipation

Le ministre leur précise en outre qu'il est "attendu des services de renseignement qu'ils renforcent dès à présent leurs dispositifs d'anticipation de ce type d'événement".

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La mort à Nanterre (Hauts-de-Seine) de Nahel, 17 ans, par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier le 27 juin a déclenché une vague de violence extrême qui a embrasé le pays durant une semaine.

Une mobilisation inédite des forces de l'ordre a été décidée, avec 45.000 policiers et gendarmes déployés. Ils ont procédé à 3651 interpellations en huit nuits, dont 1311 au pic du quatrième soir.

P.R-F avec AFP