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Police-Justice

Douarnenez: un jeune homme victime "d'acte de barbarie", deux interpellations

Les gendarmes de Quimper et Douarnenez ont interpellé deux personnes suspectées "d'actes de barbarie."

Les gendarmes de Quimper et Douarnenez ont interpellé deux personnes suspectées "d'actes de barbarie." - Flickr - CC

Un jeune homme de 21 ans a été conduit mardi à l'hôpital de Quimper le visage tuméfié et les deux tympans crevés. Deux hommes ont été placés en garde à vue tandis que deux autres sont toujours recherchés.

Deux hommes ont été interpellés jeudi matin à leur domicile situé à Douarnenez dans le Finistère. Ils sont suspectés d’avoir violemment frappé un jeune homme avec l’aide de deux autres personnes qui ont pris la fuite, rapporte Ouest France. Placés en garde à vue, les deux suspects sont présentés vendredi après-midi au juge d’instruction, à Brest, pour violences et "actes de barbarie".

Les faits remontent à la fin de la semaine dernière. Un homme d'une quarantaine d'années, qui se rend régulièrement à Quimper près du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) pour proposer d'héberger chez lui, à Douarnenez, des personnes en difficulté. C'est ainsi qu'il a offert le gîte à un jeune homme de 21 ans.

Tympans crevés et 10 jours d'ITT

Dans la maison se trouvent également un autre résident, âgé de 44 ans, et des amis de passage. Au bout de quelques jours de "colocation", la situation dégénère: le jeune homme aurait été "violenté, frappé, victime de coups de poing et de pied sur l’ensemble du corps et du visage", précise le quotidien.

Mardi, alors que les deux quarantenaires et le jeune homme blessé marchent dans les rues de Quimper, ce dernier parvient à s'enfuir pour rejoindre le CCAS. Il est alors conduit à l'hôpital. Visage tuméfié et tympans crevés, le médecin établit dix jours d’ITT (interruption temporaire de travail). Dans la foulée, il porte plainte au commissariat de la ville.

Deux jours plus tard, les gendarmes de Quimper et de Douarnenez arrêtent les deux quarantenaires à leur domicile. Deux autres personnes, qui auraient participé à la scène de violence, sont toujours recherchées. 

M.G.