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Police-Justice

Disparues de Perpignan: Jacques Rançon avoue un second meurtre

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Jacques Rançon, mis en examen pour l'assassinat de Mokhtaria Chaïb, retrouvée mutilée en 1997, a avoué le meurtre d'une autre "disparue de Perpignan", Marie-Hélène Gonzales.

Un "prédateur sexuel". C'est ainsi que la partie civile avait décrit Jacques Rançon. Le principal suspect dans le meurtre et le viol de Mokhtaria Chaïb en 1997, a avoué lundi en garde à vue, le meurtre d'une autre "disparue de Perpignan", Marie-Hélène Gonzales.

Il a avoué "spontanément" le meurtre la jeune femme de 22 ans, retrouvée elle aussi mutilée le 26 juin 1998, a confirmé son avocat Me Xavier Capelet sur iTélé.

Confondu par son ADN

Jacques Rançon avait déjà été mis en examen en octobre 2014 pour le viol et le meurtre de Mokhtaria Chaïb, une étudiante française de 19 ans retrouvée le 21 décembre 1997 poignardée à de multiples reprises et mutilée. Les appareils génitaux de la jeune fille avaient été prélevés de manière quasi-chirurgicale.

L'homme, orininaire de la Somme avait alors été confondu 17 ans après les faits par son ADN, que les progrès scientifiques ont permis de découvrir sur une chaussure de la victime.

Marie-Hélène Gonzales avait également été retrouvée mutilée, six mois plus tard. Une première jeune fille, Tatiana Andujar, a également disparu dans le quartier de la gare en septembre 1995. Cette lycéenne de 17 ans n'a jamais été retrouvée.

Un serial killer ? 

Ces disparitions avaient nourri la théorie d'un meurtrier en série mais aucun lien n'avait jusqu'alors été établi entre Jacques Rançon et les autres meurtres.

Le cariste-magasinier a par ailleurs avoué la semaine dernière l'agression en 1998 d'une femme alors âgée de 19 ans, également à Perpignan. La victime avait reçu plusieurs coups de couteau au ventre, manquant de peu d'être égorgée avant de réussir à s'échapper.

Jacques Rançon n'était pas inconnu des services de police. Il avait déjà été condamné à huit ans de prison à Amiens en 1994 pour viol. 

la rédaction avec AFP