"Disparues de l'A6": le meurtrier présumé de Christelle Maillery rejugé en appel

Vêtu d'un blouson en jean pour le début de son procès en appel, devant les assises de Côte-d'Or, Jean-Pierre Mura a estimé que "beaucoup de choses étaient inventées" après la lecture de son rapport par la présidente Caroline Sanchez-Podevin. L’homme de 48 ans avait déjà été condamné l’année dernière à 20 ans de prison, pour le meurtre de Christelle Maillery en 1986.
Son avocate joue l’apaisement
Le 18 décembre 1986, le corps de Christelle Maillery, collégienne de 16 ans, avait été retrouvé dans une cave de sa résidence, tuée d'une trentaine de coups de couteau. L'avocate de la défense, Me Audrey Bittard, a déclaré "espérer que ce procès se passe sereinement". "Il faut qu'il dise ce qu'il a à dire en restant calme", a-t-elle poursuivi.
La condamnation de Jean-Pierre Mura avait été la première prononcée par une cour d'assises dans le dossier des "disparues de l'A6" ou "disparues de Saône-et-Loire", une série de meurtres de jeunes filles non élucidés dans les années 1980 et 1990.