Disparition de Sophie Le Tan: la famille de l'étudiante veut se constituer partie civile

Alors qu’il doit être entendu le 5 octobre par les juges d’instruction, Jean-Marc Reiser, mis en examen pour tentative d’assassinat nie toute implication dans la disparition de Sophie Le Tan. L’ADN de l’étudiante disparue depuis le 7 septembre a pourtant été retrouvé dans son appartement de Schiltigheim dans le Bas-Rhin. Lundi, la famille de l'étudiante doit déposer une demande de constitution de partie civile. Un moyen d'avoir accès au dossier.
"Le fait d’être partie civile permettra aux parents de Sophie d’avoir accès au dossier, d’être associé au juge d’instruction de pouvoir suivre ce que dit Reiser, de pouvoir poser les questions qu’il faut et de ne plus être à l’extérieur. Ça va pouvoir leur permettre de participer activement aux recherches et à la découverte de la vérité", a assuré à BFMTV Gérard Welzer, l'avocat des parents de l'étudiante.
"Ce qui compte ce sont les preuves scientifiques et les faits"
Interpellé le 15 septembre, Jean-Marc Reiser 58 ans, continue de nier toute implication dans la disparition de l'étudiante de 20 ans, malgré la découverte d'ADN de la disparue dans la baignoire de son appartement ainsi que le témoignage d'une voisine: "Peu importe ce qu'il dira", a assuré le conseil de la famille Le Tan. "Cet ADN n'est pas venu par hasard. Les uns et les autres peuvent faire les déclarations qu'ils veulent, ce qui compte ce sont les preuves scientifiques et les faits", a martelé Gérard Welzer.
Outre les traces ADN, les enquêteurs comptent également sur plusieurs témoignages notamment celui d'une voisine de Jean-Marc Reiser qui assure avoir vu l'étudiante le soir de sa disparition dans son immeuble, ainsi que celui d'une étudiante nigériane un temps hébergée chez le suspect. Les recherches continuent pour tenter de retrouver Sophie le Tan. Pour Gérard Welzer, il est nécessaire d'aller très vite: "Les déclarations de madame le procureur montrent que nous devons être très inquiets", a-t-il conclu.