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Police-Justice

Deux pistolets volés du corsaire Robert Surcouf retrouvés à Granville

Une statue du corsaire Robert Surcouf.

Une statue du corsaire Robert Surcouf. - DAMIEN MEYER / AFP

Lundi, le parquet a annoncé que deux pistolets ayant appartenu au corsaire Robert Surcouf ont été retrouvés, un an après avoir été volés.

Deux pistolets de 1825, gravés au nom de leur illustre propriétaire, le corsaire Robert Surcouf, ont été retrouvés samedi à Granville (Manche), un an après avoir été volés à un musée de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), a-t-on appris lundi auprès du parquet de Coutances (Manche).

Une garde à vue

Il y a eu une garde à vue mais la personne chez qui les pistolets ont été retrouvés n'est pas directement impliquée. Elle n'était pas au courant elle-même, n'est pas suspecte. Pour autant, la personne qui les a déposés évidemment l'est", a expliqué le procureur de la République de Coutances Cyril Lacombe. Lundi matin, il n'y avait "plus de garde à vue" dans cette affaire. 

"D'autres objets ont été retrouvés" mais "dans la mesure où le principal protagoniste fait l'objet d'une enquête assez active, des actes vont avoir lieu dans les jours qui viennent". Le parquet préfère ne pas communiquer davantage dans l'immédiat. Il envisage de le faire "la semaine prochaine", du moins "quand on pourra procéder à une orientation pénale". 

L'enquête peut avoir "des répercussions dans le monde de l'art", a ajouté le magistrat.

Volés en 2017

Les pistolets avaient été volés sans effraction pendant les heures d'ouverture d'un musée de Saint-Malo, mi-septembre 2017.

Les deux pistolets avaient été achetés par le musée malouin à la ville de Paris en 1953. Ils ont été estimés entre 8.000 et 10.000 euros, selon le musée breton.

Ils avaient déjà été dérobés dans les années 1960 mais avaient été retrouvés quelques heures plus tard, avant que le navire des deux Anglais auteurs du vol ne franchisse les écluses de la cité corsaire.

En mai 2017, c'est le sabre de la statue de Robert Surcouf, installée dans les jardins de la maison du Québec à Saint-Malo, qui avait été subtilisé.

B.L. avec AFP