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Débordements près des Champs-Élysées: le maire du 17e va "demander des comptes" au préfet 

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Au lendemain des débordements qui se sont produits près des Champs-Élysées après la qualification de l'Algérie en demi-finale de la CAN, le maire du 17e arrondissement estime que le quartier n'a pas été suffisamment protégé.

Le maire du 17e arrondissement de Paris, Geoffroy Boulard fait part de sa "colère". Alors que des milliers de supporters algériens étaient venus célébrer la qualification de leur équipe en demi-finale de la CAN sur les Champs-Élysées, des échauffourées ont éclaté et plusieurs magasins ont été pillés avenue de la Grande Armée.

Une boutique de moto, déjà dégradée lors pendant les manifestations des gilets jaunes a une nouvelle fois été prise pour cible. Au lendemain de cette soirée, Geoffroy Boulard qui s'est rendu sur place met en cause le défaut de sécurité dans ce secteur, déjà mis à rude épreuve.

"Je suis en colère parce qu'une nouvelle fois c'est notre arrondissement qui paye les pots cassés. Il y a eu à l'évidence un problème de sécurité. Les appels au commissariat du 17e n'ont pas donné lieu à des interventions rapides (...). A l'évidence le quartier des Ternes, le quartier Saint-Ferdinand n'a pas été protégé comme il l'aurait dû", déplore le maire du 17e. 

La crainte de la demi-finale le 14 juillet

L'élu Les Républicains a désormais l'intention de "demander des comptes" au préfet de police Didier Lallement. "On aurait pu mieux prévoir les choses", insiste-t-il.

"Je vais demander au préfet formellement que tout soit mis en oeuvre pour le 14 juillet, puisque la demi-finale a lieu le 14 juillet", ajoute le maire du 17e. 

Selon le dernier bilan de la soirée communiqué par la préfecture de police à BFMTV, une dizaine de commerces ont été dégradés et deux policiers légèrement blessés. 43 personnes ont par ailleurs été interpellées. 

Carole Blanchard