Coffre-fort, contrat russe... Les autres affaires Benalla

Alexandre Benalla sort de détention provisoire, le 26 février 2019, à la prison de la Santé - JACQUES DEMARTHON © 2019 AFP
Premier rendez-vous au tribunal pour Alexandre Benalla. L'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron est jugé à partir de ce lundi, et jusqu'au 1e octobre, pour des violences commises sur des manifestants le 1er mai 2018, mais aussi pour l'usage illégal de deux passeports diplomatiques après son licenciement par l'Élysée, où il était chargé de mission.
Après ce procès, Alexandre Benalla n'en aura pas fini avec la justice. Trois autres procédures judiciaires le concernant sont toujours en cours.
• Des soupçons de "faux témoignage"
Depuis avril 2019, le parquet de Paris enquête à la suite d'un signalement du Sénat. La commission d'enquête du Sénat avait relevé des incohérences et des inexactitudes d'Alexandre Benalla lors de son audition devant les sénateurs. Dans ce dossier, Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron avait un temps été inquiété avant que les investigations conduisent à un classement sans suite.
• L'affaire du "coffre-fort"
Entre les mains de la justice depuis le 15 février 2019, cette autre enquête découle des premières investigations sur Alexandre Benalla dans le dossier des violences du 1er-Mai. Une perquisition avait alors été menée à son domicile. Les policiers n'arrivent pas, dans un premier temps, à entrer dans l'appartement. Quand ils y parviennent enfin, ils ne peuvent que constater la disparition d'un coffre-fort où Alexandre Benalla a entreposé ses armes, notamment. Il est depuis introuvable.
• Un contrat avec un oligarque russe
Le parquet national financier s'intéresse également à Alexandre Benalla pour sa supposée participation dans la signature d'un contrat entre l'oligarque russe Iskander Makhmudov et la société de sécurité de son ami Vincent Crase, ex-salarié de LaREM également jugé pour les violences du 1er-Mai. Dans ce dossier, Alexandre Benalla est soupçonné de "corruption".