Bouches-du-Rhône: onze interpellations après le saccage d'un péage

Onze personnes, qui n'ont aucun lien avec les gilets jaunes, ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche après les fortes dégradations commises sur un péage de l'A50, à La Ciotat, apprend-on de source policière et auprès de l'exploitant.

Neuf individus ont été placés en garde à vue à la Ciotat et les deux autres à Marseille. Les équipements ont subi des dégradations conséquentes. 

L'échangeur a "fait l'objet au cours de la nuit dernière de saccages et d'un incendie volontaire", décrit également Vinci autoroutes dans un communiqué faisant le point dimanche matin sur les "manifestations" du jour. Samedi, 500 gilets jaunes s'étaient regroupés pacifiquement au péage de la Ciotat. 

Un autre échangeur endommagé

Le péage était fermé dimanche matin à la circulation dans le sens de la sortie depuis Toulon et Marseille, précise Vinci dans son communiqué.

Selon la préfecture du Var et Vinci, un autre échangeur, au Muy (Var) a été également fermé à la suite de dégradations samedi soir. Ces dégradations, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et dégradations des installations de Vinci Autoroutes, "ont conduit au placement en garde à vue d'un manifestant", a indiqué la préfecture du Var, dimanche. 

HS avec AFP