Attaque de Viry-Châtillon: le policier blessé a reçu de nouvelles greffes

Les assaillants avaient empêché les policiers de sortir du véhicule où ils venaient de lancer un cocktail Molotov. - DR
Près d'un mois après la violente attaque dont il a été victime, Vincent, jeune adjoint de sécurité grièvement brûlé à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, est toujours hospitalisé mercredi à l'hôpital Saint-Louis dans le Xe arrondissement de Paris. Désormais rassurés par son état de santé, les médecins ont procédé à des nouvelles greffes de peau, notamment au niveau des mains, où le policier souffre, comme au visage, de brûlures au troisième degré.
L'équipe médicale reste toutefois prudente sur ces greffes attendant plusieurs mois afin de voir si le corps du policier les accepte ou non, précise Le Parisien. Selon le quotidien, Vincent est désormais conscient et se rappelle très bien de l'agression dont lui et trois autres collègues ont été victimes. Sa collègue Jenny, elle aussi prise en charge à l'hôpital Saint-Louis, est rentrée chez elle le 21 octobre.
Manifestation au Louvre
Le 8 octobre dernier, alors en charge de la protection d'une vidéo de surveillance placée à un carrefour de Viry-Châtillon, les policiers ont été pris à partie par une quinzaine d'individus. Des cocktails Molotov ont été lancé dans l'un des véhicules de police tandis que les assaillants empêchaient les fonctionnaires de sortir.
Au lendemain de cette agression, les policiers partout en France ont exprimé leur colère dénonçant le manque de moyens à leur disposition. Des manifestations ont encore eu lieu mardi soir, dont une devant le Louvre à Paris. Jeudi, les brigade anti-criminalité du Val-de-Marne va organiser une soirée pour récolter de l'argent pour les deux policiers. Quelques 34.000 euros ont déjà été recueillis grâce à une cagnotte en ligne.