Attaque à Paris: les 2 blessés sont salariés de l'agence de presse Premières Lignes

Deux blessés sont des chargés de production travaillant pour l'agence de presse Premières Lignes, selon des informations de BFMTV. Selon Jean Castex, leurs vies "ne sont plus en danger".

Une agression à l'arme blanche a eu lieu ce vendredi dans le XIe arrondissement parisien, à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo. Deux personnes ont été blessées: il s'agit de deux chargés de production de la société Premières Lignes, selon une information donnée par l'agence de presse elle-même à BFMTV.

"Deux de nos collaborateurs sont blessés, un homme et une femme. Ils ont été blessés par un homme qui était dans la rue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo", a confirmé sur France 2 la journaliste Elise Lucet, qui travaille avec Premières Lignes pour son magazine Cash Investigation.

Ce sont "deux collaborateurs dévoués, remarquables. Un homme qui s’occupe de la post production de nos documentaires" depuis quatre ans, et une femme "qui s'occupe du planning des salles de montage" depuis un an, a déclaré à BFMTV Luc Hermann, journaliste de Premières Lignes.

Pas d'informations sur les motivations de l'auteur

Ces deux employés, âgés de 28 et 32 ans, faisaient une pause cigarette devant le 6 rue Nicolas Appert aux alentours de 11h15. Cette adresse communique avec le 10 rue Nicolas Appert, où se trouvait les anciens locaux de l’agence Charlie Hebdo. On ne connait pour l'instant pas les motivations de l'auteur de l'attaque, et on ignore si cette agence de presse qui était visée, mais selon le directeur de l'agence, celle-ci n'avait fait l'objet d'"aucune menace".

Selon le Premier ministre Jean Castex, qui s'est rendu sur les lieux de l'attaque en milieu d'après-midi, les vies de deux blessés ne sont "plus en danger".

Avec des locaux mitoyens à ceux de Charlie Hebdo, les salariés de l'agence Premières Lignes avaient assisté en 2015 à l'attentat contre le journal satirique. Depuis le toit, certains avaient pu filmer les frères Kouachi, auteurs de cette attaque, dans la rue. Ils avaient été parmi les premiers à prévenir la police.

Salomé Vincendon Journaliste BFMTV